L’exercice physique est l’un des piliers de la santé. À tout âge, et selon ses capacités, il est conseillé de faire régulièrement du sport pour vivre mieux. La Fête du sport de Genève est justement l’occasion de rencontrer les associations sportives de la ville, de découvrir et d’essayer toute sorte d’activités pour trouver celle qui vous convient.
Une rentrée sportive en toute sécurité
Comme chacun sait, le sport est bon pour la santé. Les Suisses sont d’ailleurs toujours plus nombreux à pratiquer régulièrement une activité physique. Mais parallèlement, le nombre d’accidents de sport augmente, notamment parmi les personnes âgées. Les blessures peuvent survenir pour diverses raisons: manque de préparation, équipement absent ou inadapté, surestimation de ses capacités, fatigue, etc. Se (re)mettre au sport est une excellente initiative. Encore faut-il le faire dans les meilleures conditions pour que l’expérience reste positive! Voici quelques conseils et rappels pour une rentrée sportive sans se blesser.
Avez-vous déjà «consulté» votre pharmacien ?
A l’image de la société, le pharmacien et son équipe évoluent dans un environnement qui change plus vite que son ombre. En plus des activités traditionnelles, on franchit désormais le seuil des officines pour bénéficier de «prestations pharmaceutiques ». Si la vaccination en pharmacie, plébiscitée par la population, en est l’exemple le plus célèbre, la «consultation en pharmacie» devrait petit à petit
connaître le même succès.
Quand les écrans prennent trop de place dans nos vies
Ordinateur, tablette, smartphone, téléviseur,… Nous sommes aujourd’hui cernés par ces fenêtres ouvertes sur des mondes virtuels, tant dans la sphère privée que professionnelle. Comment faire autrement? Aujourd’hui, c’est par l’intermédiaire des écrans que l’on s’informe, que l’on communique et que l’on se divertit. Certains peinent à s’en détacher complètement, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur leur santé et leurs relations sociales.
Écrans: les clés d’un usage raisonné
Les écrans sont aujourd’hui omniprésents dans la vie des jeunes. Ils sont à la fois une source de divertissement et d’information, mais aussi un moyen de rester en contact quasi permanent avec ses amis. L’offre est telle qu’il devient rapidement impossible de s’en passer… C’est pourquoi, il est difficile, en tant que parents, d’imposer des règles à ses enfants, de poser un cadre solide et cohérent autour de leur usage des écrans. Quels sont les risques liés à une utilisation excessive? Comment fixer des limites? Comment apprendre à son enfant à utiliser les médias de façon raisonnée et en toute sécurité? Ce dossier regroupe quelques éléments de réponse.
Chouchouter l’intestin pour mieux gérer le stress
On savait que le stress influençait notre intestin, on découvre aujourd’hui que c’est un dialogue à double sens et que l’intestin participe à la gestion de notre stress.
Sur l’écran bleu de nos nuits blanches
La qualité du sommeil dépend de tant de paramètres qu’il n’est pas toujours aisé de définir la part de chacun d’entre eux. Mais peu de doutes subsistent quant à la nuisibilité des écrans en tous genres sur le bien-être nocturne.
Ces écrans qui maltraitent nos yeux
Vie privée, travail, apprentissage, loisirs, les écrans sont devenus les compagnons inséparables de nos yeux. Les couples yeux-écrans ne se quittent plus, ils passent ensemble en moyenne plus de quatre heures par jour, et même plus de huit heures pour un quart d’entre eux ! Dans ces conditions, les dommages collatéraux sont inévitables.
L’homéopathie, une vieille dame dynamique
Contre vents et marées, la pratique de l’homéopathie a traversé les siècles. Voyons comment fonctionnent les célèbres globules blancs, et pourquoi petits et grands les plébiscitent jusqu’à aujourd’hui.
Histoire de similitudes
Samuel Hahnemann était médecin mais aussi, selon sa biographie, pharmacien, chimiste, bibliothécaire et homéopathe. Vers la fin du 18e siècle, il commença à développer la théorie de l’homéopathie après avoir constaté sur lui-même que des fortes doses d’écorce de quinquina provoquaient de la fièvre, alors que des doses plus faibles la faisaient baisser. Le principe de similitude fondateur de l’homéopathie était né : similia similantibus curantur, le semblable guérit le semblable. Traduction pratique : à faible dose, une substance combat les symptômes que cette même substance provoque à dose élevée chez un individu sain. Le café est un excitant ? Il fera donc un parfait somnifère homéopathique ! Hahnemann persiste et signe en 1810 un imposant ouvrage de référence (Organon), dans lequel il décrit en détail nombre d’observations similaires sur la belladone, le mercure, la digitale, et tant d’autres remèdes utilisés à l’époque. Le principe des dilutions infinitésimales sera conceptualisé ultérieurement.
Dilutions et dynamisation
5CH, 200K, les chiffres et lettres accolés au nom des préparations homéopathiques témoignent de leur degré de dilution et du procédé de dilution utilisé. La méthode la plus courante est celle dite des centésimales hahnemanniennes (CH), qui consiste à diluer 100 fois la teinture-mère originale pour obtenir la dilution 1CH, puis à diluer à nouveau 100 fois la dilution 1CH pour obtenir 2CH, et ainsi de suite jusqu’à la dilution souhaitée. Entre chaque étape, la solution est dynamisée, c’est à dire qu’elle est secouée fortement pendant plusieurs minutes afin de «libérer» les propriétés thérapeutiques. Traditionnellement, les basses dilutions (moins de 5CH) sont utilisées pour des traitements locaux, les dilutions moyennes (entre 5 et 9CH) pour des traitements généraux, et les hautes dilutions recommandées pour une action sur le psychisme. La méthode Korsakovienne (K) conserve la dynamisation entre chaque dilution, mais procède différemment, en vidant et remplissant les solutions autant de fois que nécessaire, 200 fois pour obtenir un 200K.
Au fait, l’homéopathie, ça fonctionne vraiment ?
L’homéopathie dès ses débuts a vu sa légitimité attaquée du fait de l’absence de preuves scientifiques d’efficacité. Une fois cela admis, la réalité du terrain s’écarte comme bien souvent de la théorie. Et dans la pratique, beaucoup d’entre nous sont des utilisateurs aussi réguliers que convaincus. Les témoignages d’effets positifs et surprenants abondent, et cela depuis plus de deux siècles quand même. D’ailleurs, à défaut d’adhérer, tout le mode connaît au moins quelqu’un qui se soigne par l’homéopathie. Les contempteurs mettront alors les résultats sur le compte de l’effet placebo. Celuici joue en effet un rôle non négligeable … au même titre que pour tous les médicaments classiques. Mais si l’homéopathie n’agissait que par effet placebo, on peine à comprendre sa longévité, tout comme ses bienfaits auprès des animaux, ou même sur des plantes !
Les raisons du succès
Les Suisses sont attachés l’homéopathie, au point qu’ils ont voté en 2017 en faveur de son remboursement par l’assurance de base. L’engouement pour les petits tubes remplis de globules blancs peut s’expliquer de différentes façons. En premier lieu par la simplicité d’emploi et la sécurité d’utilisation. L’homéopathie porte bien son nom de médecine douce: enfants, femmes enceintes, malades chroniques, tout le monde peut y avoir recours sans aucun risque d’effet indésirable. Une médecine douce pour le porte-monnaie aussi, avec des prix moyens sensiblement inférieurs aux traitements classiques. Les approches alternatives répondent non seulement à des choix de vie, mais parfois aussi à des situations pour lesquelles la médecine conventionnelle n’offre pas de stratégie satisfaisante. L’homéopathie se distingue par ailleurs de la médecine classique par son approche holistique, c’est à dire une prise en compte du patient dans son intégralité. La confiance, l’écoute et la relation avec le médecin prescripteur ou le pharmacien revêtent une importance soulignée par les consommateurs.
Phytothérapie : toutes les roses ont des épines
L’efficacité des plantes pour se soigner n’est plus à démontrer. Mais les effets indésirables potentiels des remèdes naturels restent encore trop souvent négligés, alors qu’ils ne sont pas négligeables, loin s’en faut ! Conseils du pharmacien et vigilance permettront d’user des bienfaits de la nature sans mettre sa santé en danger.
La chimie des plantes
Des myriades de molécules hautement actives circulent dans les organes des différentes plantes. Ces substances ont pour fonction première non pas de soigner l’être humain, mais de favoriser la survie et le développement du règne végétal : repousser les parasites, ne pas être mangé par les animaux, pousser plus rapidement, attirer les insectes pollinisateurs, etc. Il se trouve qu’un grand nombre d’entre elles a aussi des effets bénéfiques pour l’humain, qui les utilise depuis toujours à son avantage. Les progrès de la pharmacologie ont permis d’identifier, d’isoler et de connaître précisément le profil des ces principes actifs, leur mode d’action … et leurs effets indésirables.
Les effets secondaires des plantes
Les phytomédicaments vendus en pharmacie respectent les dosages recommandés pour un effet optimal. Ce qui n’exclut pas, comme pour tout médicament, la survenue d’effets secondaires chez certains sujets plus sensibles ou réceptifs. Prenons l’exemple des feuilles de sauge, aux vertus thérapeutiques reconnues, notamment pour les inflammations de la bouche ou pour réguler une transpiration excessive. Son usage prolongé peut dans de rares cas être à l’origine de fatigue, de palpitations ou de nausées. Des petits désagréments qui ne remettent d’aucune façon en cause l’intérêt de la sauge, mais qu’il est bon de connaître pour adapter le traitement le cas échéant.
Les remèdes naturels ne sont pas exempts d’effets indésirables potentiels, bien que beaucoup soient considérés comme sûrs lorsqu’ils sont utilisés correctement.
Les interactions médicamenteuses : un problème de cohabitation
Les médecins et les pharmaciens constatent dans leur pratique quotidienne qu’une partie de leurs patients ne considèrent pas suivre un «vrai» traitement lorsqu’ils se soignent avec des produits naturels, et n’en font pas mention lors des entretiens. Pourtant, les préparations phytothérapeutiques sont tout autant responsables d’interactions médicamenteuses, parfois sévères, que leurs alter egos classiques. Le millepertuis illustre bien cette problématique. Ses extraits sont largement utilisés pour traiter des formes légères de dépression. Souvent avec succès, grâce à la présence dans le millepertuis d’un composant nommé hyperforine. Or cette hyperforine a en parallèle la fâcheuse propriété d’accélérer l’élimination d’un grand nombre de médicaments, et donc d’en réduire l’efficacité. Les conséquences peuvent être dramatiques quand les médicaments concernés sont des anticancéreux, des immunosuppresseurs, des anticoagulants, ou encore des contraceptifs oraux.
Certains composés naturels augmentent ou diminuent l’efficacité d’autres médicaments, ce qui peut entraîner des effets indésirables ou contrarier l’efficacité du traitement.
Les contre-indications des plantes
Les groupes à risque définis pour les médicaments dits conventionnels le sont tout autant par rapport aux produits naturels. La prudence s’impose avant d’administrer tout traitement, naturel ou pas, à un enfant, une femme enceinte, une personne âgée, un malade chronique. Pour reprendre l’exemple de la sauge, celle-ci contient de la thuyone, une molécule dont les propriétés convulsivantes et abortives contre-indiquent l’usage chez les femmes enceintes et les épileptiques. Dans un autre domaine, la réglisse, que l’on retrouve dans des préparations contre la toux ou pour soulager les maux d’estomac, ne devrait pas être consommée par les sujets hypertendus en raison de la présence de glycyrrhizine, un principe actif qui fait monter la pression artérielle.
Il est essentiel de souligner que, bien que de nombreux remèdes naturels puissent offrir des avantages pour la santé, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de les utiliser.
Allergies
Les allergies à des produits naturels sont parmi les plus répandues. On pense tout de suite aux allergies saisonnières par inhalation de pollens de graminées et autres herbacées. Ou au latex. Mais aussi aux nombreuses allergies alimentaires, œufs, lait, arachides, crustacés, sésame, kiwi, etc. dont il faut tenir compte avant de commencer un traitement avec un médicament naturel. Même s’il ne s’agit pas d’allergie au sens propre, certaines plantes ont aussi la faculté de rendre la peau hypersensible aux rayons du soleil. Parmi les espèces photosensibilisantes, on trouve entre autres le millepertuis, encore lui, mais aussi l’angélique ou le khella.
Tout traitement, qu’il soit naturel ou pharmaceutique, peut entraîner des réactions allergiques chez certaines personnes.
Toxicité naturelle
La mère nature n’est pas toujours charitable ni bienveillante, les plantes vénéneuses en sont la démonstration. Certaines sont utilisées depuis l’antiquité à des fins peu avouables, comme la ciguë, très en vogue chez les Romains, ou la ricine, appréciée plus récemment des services secrets. Reste que toute substance, qu’elle soit naturelle ou chimique, présente un seuil de toxicité, «c’est la dose qui fait le poison» disait déjà l’alchimiste suisse Paracelse. Certaines plantes et herbes peuvent être toxiques à des doses élevées ou en cas de surconsommation. Le respect des dosages et des posologies s’applique sans exception à la phytothérapie