Cette année, le Jeûne genevois tombe le 6 septembre. Presque aussi emblématique que le Jet d’eau, ce jeudi de congé est apprécié des écoliers et des travailleurs du Canton, qui ne se préoccupent plus depuis belle lurette d’en connaître la signification. A leur décharge, il s’agit d’histoire ancienne, aux origines incertaines.
La santé est-elle notre bien le plus précieux ?
La santé est-elle un droit ? Un bien ? Qui en est responsable ? A quel prix ? Quelles sont ses limites ? Vastes questions, aussi philosophiques que médicales, éthiques ou juridiques, auxquelles nous ne pourrons évidemment répondre qu’à dose homéopathique aujourd’hui.
Bienvenue chez vous !
Touriste dans sa propre ville : une alternative branchée qui séduit un public de plus en plus large. Car contrairement à ce que l’on imagine, les adeptes des vacances locales ne sont pas nécessairement guidés par des considérations économiques. On observe plutôt une volonté assumée d’éviter le stress des déplacements, la fatigue des longs voyages ou l’agitation du tourisme de masse.
Pharmacie populaire au cœur de la vie de quartier – Interview
Questions à Paul Salmi, Directeur du Groupe Pharmacie Populaire
Quel rôle joue aujourd’hui la Pharmacie Populaire dans la vie d’un quartier?
Paul Salmi : Le métier de pharmacien, tel que nous l’envisageons, s’articule autour de deux axes : la santé et le mieux-être. Nous collaborons avec les professionnels de santé pour mieux cibler les services que nous apportons dans nos pharmacies. Nous accompagnons aussi la population en termes de prestations et de conseils. C’est la mission de Pharmacie Populaire, qui est un élément central dans la vie du quartier. Mais le métier de pharmacien ne cesse d’évoluer. Ce n’est pas le même qu’il y a 125 ans. Le pharmacien ne prépare plus seulement les médicaments et la pharmacie n’est plus seulement un lieu de proximité: c’est un point de référence qui joue un rôle essentiel et favorise le lien social. C’est là notre engagement populaire.
Pour son 125e anniversaire, Pharmacie Populaire réaffirme son engagement auprès de la population. Quelle est sa mission ?
Paul Salmi : Pharmacie Populaire a d’abord été créée autour de cette mission pour pouvoir apporter des médicaments à juste prix. Il y a une idée de proximité que nous avons toujours souhaité proposer. Les pharmacies doivent être tournées vers le peuple, et donc être au service de la population. Notre mission est de valoriser cet engagement populaire.
Quels projets participatifs dans les quartiers contribuez-vous à développer ?
Paul Salmi : Dans le cadre de nos activités jubilaires 125 ans, nous voulons montrer que Pharmacie Populaire est un acteur important à Genève de par son professionnalisme et son implication dans la vie de quartier. Une de ces actions sociales, c’est l’installation de 15 boîtes d’échange entre voisins, des boîtes qui permettent de favoriser les échanges d’objets entre habitants et qui vont aussi animer le quartier. Il peut s’agir de tout type d’objets : CD, livres, et même un ordinateur récemment ! Elles ont déjà été installées, dans chaque commune de Genève. On a d’ailleurs proposé un concours de dessin pour illustrer ces boîtes. Et c’est extraordinaire cette richesse que nous avons reçue en retour. Il y a eu des dessins de toutes sortes, de grande qualité, de la part d’enfants, d’artistes… Cela a créé un véritable engouement !
Questions à Monsieur Dan Acher, fondateur de Happy City Lab, artiviste et entrepreneur social
Quel est le point de départ de la collaboration entre Pharmacie Populaire et Happy City Lab?
Dan Acher : Nous avons été contactés pour les accompagner dans le cadre de leur 125e anniversaire avec des actions populaires, des projets participatifs qui montrent leur engagement auprès de la population genevoise. Ils voulaient mettre les genevois au centre de la campagne, qu’ils en soient les héros. Et que la population bénéficie de ces festivités, au cours de plusieurs temps forts durant l’année et sur la durée.
Comment sont nées les « Boîtes d’échange entre voisins » ?
Dan Acher : Chaque année, j’ai l’habitude de faire du tri dans mes affaires. Avant, je posais les affaires inutiles sur un muret devant chez moi en pensant que cela pourrait servir à quelqu’un. Les objets partaient rapidement, je me suis alors demandé comment on pouvait proposer cela à tout le quartier. Que tout le monde puisse laisser les affaires dont il ne veut plus et que d’autres puissent les récupérer. J’ai donc recyclé une vieille boîte que j’ai peinte avec un ami et l’on a écrit dessus : « Boîte d’échange entre voisins : prendre quelque chose, donner quelque chose ». Je l’ai posée au coin de la rue et j’ai regardé ce qu’il se passait. Très rapidement, les habitants se sont emparés du projet, le contenu était renouvelé tous les jours et on y trouvait de tout.
Propos recueillis par Aurélia Brégnac | Contenu & Cie
[layerslider id= »2″]
Santé Mieux-être : demandez le programme !
Les détenteurs du compte fidélité de Pharmacie Populaire ont reçu voici quelques jours leur nouvelle carte de membre Santé Mieux-Être. Nouveau nom, nouveau look, nouvelle carte, venez (re)découvrir les attraits du programme Santé Mieux-Être!
Ça ne se passera (probablement) pas en 2016:
En lieu et place des traditionnelles prévisions qui ne s’accomplissent jamais, voici quelques événements souhaitables dont la probabilité de réalisation avoisine zéro. Une approche inversée qui possède le double avantage d’être très fiable et de ne pas décevoir si l’on se trompe.
Des pharmacies si proches de vous
A l’heure des nouvelles technologies, le thème de la proximité évoque de prime abord un combat d’arrière-garde, puisque la terre entière est désormais accessible d’un clic de souris. Virtuellement. Or, dans la “vraie vie”, la demande pour de réels services de proximité n’a jamais été aussi forte. Car chacun perçoit intuitivement la nécessité de prestations sur mesure, alors que la mondialisation encourage une standardisation qui, par définition, est incapable de répondre aux attentes individuelles.