Les médicaments biologiques, aussi appelés biomédicaments, constituent aujourd’hui une large part de l’offre pharmaceutique. Ils permettent de traiter certaines maladies chroniques auto-immunes (telles que le psoriasis, la polyarthrite rhumatoïde ou le diabète de type 1), certains cancers. Que sont exactement ces médicaments et en quoi diffèrent-ils des médicaments traditionnels? Quels sont leurs avantages?
Une rentrée sans stress ? C’est possible !
Le retour au travail après les congés estivaux nécessite toujours un certain temps d’adaptation (et une bonne dose de motivation). Pour les enfants, la transition est souvent bien plus difficile. Libérés des horaires, des devoirs et des examens depuis plusieurs semaines, ils sont généralement sujets à une certaine inquiétude, quand se profile le mois de septembre. Quelques astuces permettent néanmoins d’aborder la rentrée en toute sérénité.
Bien qu’elle ne concerne que les plus jeunes la rentrée scolaire impacte nécessairement toute la famille. Et pour cause, après deux mois «en dilettante», il est temps de (ré) adopter une routine matinale bien organisée et de nouvelles habitudes, pour que tout le monde soit prêt à l’heure H. Voici quelques conseils simple à mettre en pratique pour une rentrée tout en douceur et sans stress.
Le maître mot de la rentrée: anticipez!
Il est conseillé d’acheter les fournitures scolaires le plus tôt possible, afin de disposer de tout le choix possible et d’éviter la cohue de dernière minute dans les magasins. N’hésitez pas à acheter les articles les plus utilisés en gros: colles, gommes, stylos, correcteurs, crayons et feuilles serviront toute l’année (et les années suivantes!); ce ne sera pas perdu. Pensez également à renouveler les vêtements et chaussures de sport, y compris l’équipement de natation! Réalisés avec l’enfant, ces achats lui permettent de se projeter à l’école, dans un cadre rassurant. Vient ensuite la logistique: votre enfant va-t-il se rendre à l’école à pied ou en transport en commun? Dans ce cas, vérifiez avec lui qu’il connaît parfaitement l’itinéraire et le temps nécessaire pour l’effectuer; au besoin, n’hésitez pas à faire le trajet avec lui quelques jours avant la rentrée pour le rassurer. Si vous envisagez de le véhiculer vous-même tous les jours, essayez de contacter d’autres parents avec lesquels vous pourriez vous relayer; ainsi, ce ne sera pas tous les jours la course pour chacun d’entre vous.
Reprendre le rythme en douceur
En général, lorsque les enfants sont en vacances, les règles de la maison s’assouplissent. Les plus petits veillent plus tard, les plus grands peuvent naviguer plus longtemps sur le Web ou sur les réseaux sociaux, etc. Il est essentiel pour votre enfant d’adopter le rythme scolaire et ce, bien avant la rentrée! Rétablissez une heure de coucher et de lever «raisonnable» et régulière au moins une semaine avant le jour J (voire deux pour les plus petits). Pour rappel, entre 6 et 13 ans, un enfant doit dormir en moyenne 9 à 11 heures par nuit pour être au top de ses capacités; de 14 à 17 ans, la fourchette moyenne se réduit à 8-10 heures de sommeil. Parallèlement, veillez à faire le point sur l’usage des écrans (smartphones, ordinateurs): il est important de fixer des règles pour le bien-être de votre enfant. Une étude menée par la Haute école zurichoise de sciences appliquées (étude MIKE) a montré qu’un enfant sur trois possédant son propre téléphone portable l’utilise au moins une fois par semaine durant les heures dédiées au sommeil! Enfin, si votre enfant a éprouvé l’an passé des difficultés dans certaines matières, vous pouvez lui suggérer, deux ou trois semaines avant la rentrée, de revoir ses cours et exercices, ne serait-ce qu’une heure par jour. La transition sera ainsi moins brutale et il se sentira plus confiant.
Des gestes et des mots pour rassurer
Si la perspective de revoir ses camarades de classe est généralement séduisante, c’est généralement l’environnement scolaire – et ses contraintes – qui suscite l’appréhension de votre enfant. S’il fait, de surcroît, ses premiers pas dans un nouvel établissement où il ne connaît personne, l’inquiétude sera évidemment encore plus grande. Prenez le temps de discuter avec lui, de l’amener à exprimer ses craintes, pour pouvoir le rassurer. Parlez de l’école de façon positive en lui expliquant tout ce qu’elle va lui apporter. Revoyez ensemble le déroulement de la journée à venir et expliquez-lui qu’il est tout à fait capable de relever de nouveaux défis, que vous avez confiance en lui. Enfin, la veille du jour J, de même que les jours suivants, vous pouvez proposer à votre enfant de préparer (avec lui, s’il est en bas âge) sa tenue et son sac d’école pour le lendemain. De cette façon, aucun risque d’oublier quelque chose dans la précipitation et d’être dans l’embarras le jour de la rentrée. De votre côté, préparez la table du petit-déjeuner! Ces quelques minutes gagnées offriront sans aucun doute à toute la famille un réveil plus paisible.
C’est l’été, faites le plein de vitamine D!
La vitamine D est impliquée dans de nombreux processus physiologiques. Elle garantit une bonne minéralisation osseuse, contribue au bon fonctionnement du système immunitaire et aide à prévenir les maladies cardiovasculaires. Pourtant, le déficit en vitamine D est fréquent: dans les pays occidentaux, plus de 40% de la population de plus de 50 ans présenterait une carence. En Suisse, pendant les mois d’hiver, environ 60% de la population n’est pas suffisamment approvisionnée en vitamine D. C’est donc le moment de faire le plein!
Des rôles multiples et fondamentaux
La vitamine D est une vitamine liposoluble, qui favorise l’absorption du calcium et du phosphore par les intestins, contribuant ainsi à la minéralisation optimale du squelette et des articulations; elle soutient également la tonicité musculaire. Par ailleurs, elle aide l’organisme à lutter contre les infections en stimulant le système immunitaire inné et acquis de plusieurs manières. Certaines études ont suggéré que la vitamine D avait également un effet bénéfique sur certaines maladies chroniques (cancers, diabète) et sur la dépression. Une sensation de faiblesse musculaire, une fatigue, une déprime ou encore des douleurs articulaires peuvent traduire une carence. En outre, un déficit sévère en vitamine D peut entraîner des maladies osseuses – un rachitisme chez les enfants et une ostéomalacie (ramollissement des os) chez les adultes. Il peut également occasionner des troubles musculaires (tétanie, convulsions, baisse de tonus). Parce qu’il provoque une diminution de la masse osseuse, un apport insuffisant en vitamine D est associé à un risque accru de fracture et d’ostéoporose chez les personnes âgées.
Le soleil: la source à privilégier
La vitamine D3 (cholécalciférol) est synthétisée par l’organisme au niveau de la peau, à partir d’un dérivé du cholestérol naturellement présent dans l’organisme, sous l’action des rayonnements UVB du Soleil. À savoir que cette source d’approvisionnement constitue 80 à 90% de l’apport en vitamine D. Une exposition de 15 à 20 minutes par jour, lorsque le soleil est au plus haut, peut suffire à assurer cet apport – ceci varie toutefois d’une personne à l’autre selon la latitude, l’ensoleillement, la surface de peau exposée et sa pigmentation (la synthèse est en effet moins efficace chez les personnes à peau mate et foncée). La vitamine D peut aussi être apportée – bien qu’en moindres quantités – par l’alimentation, sous forme d’ergocalciférol (vitamine D2) via les végétaux et de cholécalciférol via les produits d’origine animale. Les huiles de poisson, les poissons gras, le foie, les œufs, les produits laitiers et les champignons sont de bonnes sources de vitamine D.
Des besoins qui varient au cours de la vie
Les besoins en vitamine D varient selon les groupes de population. Pour les personnes de 3 à 60 ans, les autorités sanitaires recommandent un apport journalier de 600 UI/jour (soit 15 μg/jour). Cependant, la capacité de l’organisme à absorber ou à synthétiser la vitamine D diminue avec l’âge: il est donc recommandé aux personnes de plus de 60 ans d’augmenter leur apport quotidien, jusqu’à 800 UI/jour (20 μg/jour). Une supplémentation peut également être conseillée aux nourrissons, aux femmes enceintes ou qui allaitent, après consultation du médecin. Les femmes ménopausées constituent une autre population à risque de carence: l’arrêt de la production des hormones ovariennes entraîne en effet une déminéralisation osseuse. La prise de compléments alimentaires contenant de la vitamine D nécessite néanmoins de consulter au préalable son médecin ou son pharmacien: un excès de vitamine D peut en effet provoquer une hypercalcémie (un taux trop élevé de calcium dans le sang), entraînant des calcifications vasculaires et tissulaires, avec risque d’insuffisance rénale.
Tiques une menace à prendre au sérieux
Le retour du printemps et des rayons chaleureux du soleil, qui suscitent en chacun de nous des envies de nature et de promenades au grand air, s’accompagne malheureusement du «réveil» d’un petit insecte particulièrement indésirable: la tique. C’est en effet entre mars et octobre que ces acariens se font les plus actifs et se nourrissent du sang de tout être vivant passant à proximité.
Une saison pollinique de plus en plus précoce
Alors que 2022 a tiré sa révérence sous des températures exceptionnellement (et anormalement) douces, les personnes allergiques au pollen n’ont pas tardé à en subir les conséquences: les premiers pollens de noisetier étaient présents dans l’air de certaines régions dès le 28 décembre, selon aha! Centre d’Allergie Suisse. Rhume ou rhume des foins? Il était à cette période difficile de faire la différence…
Devenir parent dans un contexte écologique et économique fragile
Avoir un enfant s’accompagne d’importantes responsabilités. Il faut veiller à son bien-être et à ce qu’il dispose des meilleures conditions pour bien grandir et se développer en bonne santé. Mais avoir un enfant, c’est aussi accroître l’empreinte écologique de son foyer – un aspect loin d’être anodin alors que le monde traverse une crise climatique majeure. Certaines mesures permettent heureusement de limiter cet impact environnemental.
Crise de la cinquantaine, mythe ou réalité?
Cette crise «de la cinquantaine», désigne plus généralement une crise de milieu de vie, qui repose sur une auto-évaluation des années écoulées. À ces âges, chacun éprouve le besoin d’effectuer le «bilan» de sa propre vie, de se remémorer son parcours, ses choix, ses échecs et ses réussites. Cette remise en question peut parfois tout chambouler…
Le pouvoir d’achat menacé par l’augmentation des primes maladie
Les coûts dans l’assurance obligatoire des soins n’ont jamais augmenté aussi fortement depuis des années. Conséquence: les primes affichent une hausse de 6,6% en moyenne cette année et ce, dans l’ensemble des cantons (+4,7% pour Genève). Cette augmentation est essentiellement due aux coûts engendrés par la pandémie de COVID-19, mais pas uniquement. Combinée à l’inflation, elle pourrait plonger de nombreuses personnes dans la précarité.
Un Noël éclairé à la bougie?
Alors que les fêtes de fin d’année sont attendues avec impatience, l’heure est aux restrictions. Aucun lien avec la COVID-19 cette fois-ci, mais avec la crise énergétique qui touche toute l’Europe.
Plusieurs villes ont pris la décision de limiter les décorations lumineuses pendant toute la période des fêtes.
Les maladies masculines sur le devant de la scène
Comme chaque année, l’événement Movember est l’occasion de faire le point sur les recherches dédiées aux maladies typiquement masculines. C’est également l’opportunité de lever certains tabous – de nombreux hommes n’osant tout simplement pas aborder le sujet avec leur médecin, ni avec leurs proches.