Alors que les travaux de rénovation de l’emblématique officine du carrefour de Rive sont à bout touchant, la rédaction du Journal Santé Mieux-Être s’en est allée à la rencontre de son pharmacien responsable, Monsieur Olivier Clavel.
Pharmacie Populaire Gradelle fait peau neuve
La rénovation d’une pharmacie est toujours un événement à l’échelle du quartier. Modernisation et améliorations profitent aussi bien à la clientèle qu’aux collaborateurs de l’officine. Petit tour du propriétaire, et l’occasion de (re)découvrir un havre de quiétude aux portes de Genève.
Un oeil dans le rétroviseur
Le quartier de la Gradelle tire son nom de la famille Gradelle, des notables qui acquirent ces terres au début du 17e siècle. Le plateau de la Gradelle demeura longtemps une zone de promenade pour cavaliers, et lorsqu’on commença à y aménager quelques voies carrossables, on leur attribua sans surprise des dénominations équestres : avenue des Cavaliers, avenue des Amazones, chemin de la Bride, chemin de l’Eperon, place de l’Etrier. Des références d’autant plus pertinentes qu’en 1930 le Manège de Genève, réputé être le plus grand de Suisse, emménage à quelques encablures de là, à Grange-Falquet. Peu après, dans les années 1960, le développement du complexe résidentiel de la Gradelle a tout naturellement suscité la mise à disposition de services de base pour les nombreux nouveaux habitants. Crèche, commerces, écoles et pharmacie se sont d’emblée imposés comme les rouages indispensables de la cohésion locale.
Un espace de confiance et de convivialité
Lorsqu’en 1998 la pharmacie de la Gradelle intègre le groupe Pharmacie Populaire, Madame Livia Jeckelmann, pharmacienne responsable, a déjà une intime conviction : la relation humaine et un service personnalisé de haute qualité se doivent être d’autant plus chéris qu’ils sont menacés à terme par l’avènement du tout-numérique. C’est ainsi que Livia Jeckelmann et ses collaborateurs n’ont eu de cesse au cours des 25 années écoulées d’offrir une écoute bienveillante et des conseils approfondis à quiconque avait besoin de leurs compétences. Le rôle d’accès privilégié au système de santé n’a jamais été aussi bien incarné qu’à l’officine de l’avenue des Cavaliers !
Rénover pour mieux accompagner
Le réaménagement des locaux s’est inscrit dans la droite ligne des valeurs d’accueil, d’écoute et de proximité constitutives de la Pharmacie Populaire Gradelle. La question «comment faire en sorte de répondre aux besoins si diversifiés de chaque usager ?» a régi chaque décision. L’agencement bien sûr, qui propose désormais une fluidité renforcée au sein d’espaces toujours aussi lumineux. L’assortiment a lui aussi fait l’objet d’une analyse en profondeur, du rayon bébés à la dermo-cosmétique, en passant par les soins des cheveux, les médicaments naturels et homéopathiques, l’hygiène intime, la diététique, et tant d’autres. Enfin, une attention particulière a été apportée au cadre dans lequel se déroulent les entretiens, avec à la clé la création d’une zone privative apte à garantir un maximum de confort et de discrétion.
Prestations en toute confidentialité
L’odyssée de l’espace confidentiel coïncide avec l’élargissement des prestations en pharmacie. Espace confidentiel, prestations en pharmacie, de quoi s’agit-il ? Aujourd’hui en effet, et demain encore davantage, on franchit le seuil d’une officine non seulement pour retirer des médicaments, mais aussi pour accéder à toutes sortes de services. Aux traditionnels soins des plaies et autres mesures de la tension ou de la glycémie sont venues s’ajouter de nouvelles activités qui imposent une infrastructure adaptée. La vaccination en pharmacie en est l’exemple le plus connu, et son succès s’explique en partie par les standards de qualité exigés pour les locaux où se déroule l’acte vaccinal. L’essor actuel des consultations en pharmacie souligne lui aussi l’intérêt de disposer d’un espace confidentiel. Plus largement, ce dernier est devenu un lieu indispensable au bon déroulement de toute discussion abordant des sujets intimes ou sensibles. Nul doute qu’à la Pharmacie Populaire Gradelle, où le lien privilégié entre client et professionnel de santé est au centre de toutes les préoccupations, l’espace confidentiel aura toute sa raison d’être!
Et toujours les avantages Pharmacie Populaire
Les clients de l’officine de la Gradelle bénéficient par définition des privilèges du réseau Pharmacie Populaire. Sans pouvoir citer ici tous les avantages, mentionnons le programme Santé Mieux-Être, qui permet de cumuler des points sur tous les achats et les dépôts d’ordonnance. Ou la livraison gratuite à domicile, ou sur son lieu de travail, dans tout le Canton de Genève. Ou encore l’accès facilité à l’assortiment de matériel médical de Mediphy. Mais le mieux est de se faire une idée par soimême, pourquoi pas au détour d’une promenade à pied ou à vélo puisque l’officine est idéalement située à proximité immédiate de la Voie Verte. Toute l’équipe de Pharmacie Populaire Gradelle se réjouit de vous accueillir à l’occasion des journées d’inauguration ou de votre prochaine visite.
Sur l’écran bleu de nos nuits blanches
La qualité du sommeil dépend de tant de paramètres qu’il n’est pas toujours aisé de définir la part de chacun d’entre eux. Mais peu de doutes subsistent quant à la nuisibilité des écrans en tous genres sur le bien-être nocturne.
L’homéopathie, une vieille dame dynamique
Contre vents et marées, la pratique de l’homéopathie a traversé les siècles. Voyons comment fonctionnent les célèbres globules blancs, et pourquoi petits et grands les plébiscitent jusqu’à aujourd’hui.
Histoire de similitudes
Samuel Hahnemann était médecin mais aussi, selon sa biographie, pharmacien, chimiste, bibliothécaire et homéopathe. Vers la fin du 18e siècle, il commença à développer la théorie de l’homéopathie après avoir constaté sur lui-même que des fortes doses d’écorce de quinquina provoquaient de la fièvre, alors que des doses plus faibles la faisaient baisser. Le principe de similitude fondateur de l’homéopathie était né : similia similantibus curantur, le semblable guérit le semblable. Traduction pratique : à faible dose, une substance combat les symptômes que cette même substance provoque à dose élevée chez un individu sain. Le café est un excitant ? Il fera donc un parfait somnifère homéopathique ! Hahnemann persiste et signe en 1810 un imposant ouvrage de référence (Organon), dans lequel il décrit en détail nombre d’observations similaires sur la belladone, le mercure, la digitale, et tant d’autres remèdes utilisés à l’époque. Le principe des dilutions infinitésimales sera conceptualisé ultérieurement.
Dilutions et dynamisation
5CH, 200K, les chiffres et lettres accolés au nom des préparations homéopathiques témoignent de leur degré de dilution et du procédé de dilution utilisé. La méthode la plus courante est celle dite des centésimales hahnemanniennes (CH), qui consiste à diluer 100 fois la teinture-mère originale pour obtenir la dilution 1CH, puis à diluer à nouveau 100 fois la dilution 1CH pour obtenir 2CH, et ainsi de suite jusqu’à la dilution souhaitée. Entre chaque étape, la solution est dynamisée, c’est à dire qu’elle est secouée fortement pendant plusieurs minutes afin de «libérer» les propriétés thérapeutiques. Traditionnellement, les basses dilutions (moins de 5CH) sont utilisées pour des traitements locaux, les dilutions moyennes (entre 5 et 9CH) pour des traitements généraux, et les hautes dilutions recommandées pour une action sur le psychisme. La méthode Korsakovienne (K) conserve la dynamisation entre chaque dilution, mais procède différemment, en vidant et remplissant les solutions autant de fois que nécessaire, 200 fois pour obtenir un 200K.
Au fait, l’homéopathie, ça fonctionne vraiment ?
L’homéopathie dès ses débuts a vu sa légitimité attaquée du fait de l’absence de preuves scientifiques d’efficacité. Une fois cela admis, la réalité du terrain s’écarte comme bien souvent de la théorie. Et dans la pratique, beaucoup d’entre nous sont des utilisateurs aussi réguliers que convaincus. Les témoignages d’effets positifs et surprenants abondent, et cela depuis plus de deux siècles quand même. D’ailleurs, à défaut d’adhérer, tout le mode connaît au moins quelqu’un qui se soigne par l’homéopathie. Les contempteurs mettront alors les résultats sur le compte de l’effet placebo. Celuici joue en effet un rôle non négligeable … au même titre que pour tous les médicaments classiques. Mais si l’homéopathie n’agissait que par effet placebo, on peine à comprendre sa longévité, tout comme ses bienfaits auprès des animaux, ou même sur des plantes !
Les raisons du succès
Les Suisses sont attachés l’homéopathie, au point qu’ils ont voté en 2017 en faveur de son remboursement par l’assurance de base. L’engouement pour les petits tubes remplis de globules blancs peut s’expliquer de différentes façons. En premier lieu par la simplicité d’emploi et la sécurité d’utilisation. L’homéopathie porte bien son nom de médecine douce: enfants, femmes enceintes, malades chroniques, tout le monde peut y avoir recours sans aucun risque d’effet indésirable. Une médecine douce pour le porte-monnaie aussi, avec des prix moyens sensiblement inférieurs aux traitements classiques. Les approches alternatives répondent non seulement à des choix de vie, mais parfois aussi à des situations pour lesquelles la médecine conventionnelle n’offre pas de stratégie satisfaisante. L’homéopathie se distingue par ailleurs de la médecine classique par son approche holistique, c’est à dire une prise en compte du patient dans son intégralité. La confiance, l’écoute et la relation avec le médecin prescripteur ou le pharmacien revêtent une importance soulignée par les consommateurs.
Mars Bleu
En écho à la campagne Octobre rose contre le cancer du sein, Mars bleu se mobilise autour des problématiques liées au cancer colorectal. Mars bleu, un titre romantique pour une cause dramatique, le cancer colorectal est en effet l’un des trois cancers les plus fréquents, toutes catégories confondues. Mars bleu, un enjeu majeur : dépister, toujours plus, toujours plus tôt.
Zoom sur le cancer colorectal
Comme tous les cancers, les cancers du côlon et du rectum résultent d’un dysfonctionnement de certaines cellules, qui se mettent à proliférer de façon anarchique, ici généralement sur un polype intestinal qui dégénère. Sans prise en charge, les cellules cancéreuses continuent à se développer et ont la capacité d’essaimer vers d’autres organes. Les traitements dépendent du stade de la maladie, ils font appel à la chirurgie et/ou à la chimiothérapie. Le succès des traitements dépend lui aussi du stade de la maladie, 90% des personnes diagnostiquées à temps guérissent !
Les facteurs de risque
La médecine ainsi que le bon sens recommandent une surveillance particulière en cas de maladie inflammatoire de l’intestin ou d’antécédents familiaux de cancer colorectal. Le risque de cancer colorectal augmente aussi avec l’âge, puisque 9 diagnostics sur 10 concernent des patients de plus de 50 ans. Si l’on ne peut rien faire contre les années qui passent, d’autres paramètres sur lesquels on peut agir sont considérés comme susceptibles de favoriser l’apparition d’un cancer colorectal : – l’alcool et le tabac – la consommation de viande rouge – un régime alimentaire pauvre en fibres – le surpoids et l’inactivité physique
Le programme cantonal de dépistage du cancer du côlon
L’évolution du cancer colorectal se fait lentement, parfois sur plus de dix ans, et sans être accompagnée de symptômes avant un stade avancé. Mais il est alors trop tard. L’unique moyen de détection précoce réside donc dans des tests de dépistage périodiques. Pour ce faire, l’Etat de Genève a mandaté la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer. Le programme concerne les personnes entre 50 et 69 ans résidant dans le canton de Genève. Les frontaliers travaillant ou ayant travaillé à Genève et affiliés à la LAMal sont également inclus. Les participants au programme de dépistage ont le choix entre deux tests : une coloscopie ou un test «FIT» de recherche de sang dans les selles : – Test FIT : une muqueuse intestinale saine ne saigne pas. En cas de détection de sang dans les selles par le test FIT, même en très petite quantité, des investigations supplémentaires pour déterminer l’origine du saignement sont indiquées. Le test se fait à domicile à l’aide d’un kit fourni à cet effet. Il doit être réalisé tous les deux ans. Dans le cadre du programme cantonal, les prestations sont prises en charge par l’assurance de base. La franchise ne s’appliquant pas, il ne reste que la quote-part de 10% à charge du patient, soit une modeste participation de CHF 4.70 pour un test FIT fourni en pharmacie. Quant à la coloscopie, il faut compter entre CHF 60.- et 140.-.
Inscription et remise du test dans toutes les Pharmacies Populaires
L’un des moyens les plus simples pour être inclus dans le programme genevois de dépistage du cancer du côlon consiste à se rendre, sans rendez-vous, dans une Pharmacie Populaire. Vous serez pris en charge dans un espace confidentiel par un pharmacien agréé, qui vérifiera que vous remplissez tous les critères d’admission, vous donnera les explications au sujet du test et répondra à vos questions. Puis, si vous optez pour le test FIT de détection de sang occulte dans les selles, le pharmacien vous remettra le matériel nécessaire à la réalisation du test à domicile. Une fois le test effectué, il ne restera plus qu’à l’envoyer au laboratoire d’analyse dans l’enveloppe-réponse fournie. Le résultat vous parviendra rapidement par courrier, avec copie à votre médecin traitant. Toute la démarche est soumise au secret professionnel, et vous n’aurez à payer aucun frais de votre poche autre que la quote-part.
Les médicaments biologiques, un challenge pour la pharmacie
L’arrivée des médicaments issus des biotechnologies a transformé le paysage pharmaceutique de ces dernières décennies. Laboratoires et usines ont dû s’adapter, tout comme les pharmacies de ville, derniers maillons avant la remise de ces médicaments complexes aux patients.
Grand-Saconnex : la pharmacie du Pommier prend un nouveau départ
Réussir un nouveau départ, c’est s’inscrire dans un vrai projet de changements et d’améliorations. Une description qui va comme un gant au récent rachat de la pharmacie du Pommier par le groupe Pharmacie Populaire.
Craindre la grippe, pas le vaccin !
Les mesures de prévention ont un talon d’Achille : leur caractère répétitif. Brossage des dents après chaque repas, bouclage des ceintures de sécurité, si par peur des caries ou du gendarme certains «gestes qui sauvent» semblent acquis, d’autres nécessitent encore et toujours d’intenses efforts pédagogiques.
C’est la cas de la vaccination.
Le précieux savoir des patients
Pour devenir d’excellents soignants, les spécialistes du cancer et d’autres pathologies graves n’ont fort heureusement pas besoin d’être touchés dans leur propre chair. Il n’en demeure pas moins que le vécu personnel d’un grave problème de santé révèle des besoins dont la science n’a parfois pas conscience. D’où la nécessité d’intégrer l’expertise des patients dans la compréhension et la prise en charge des maladies.
Compléments alimentaires : jamais sansmon pharmacien !
Le négoce des compléments alimentaires tourne à plein régime. Une récente enquête de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire indique qu’ils se retrouvent au menu de près d’un tiers de la population suisse. Aussi bénéfique que puisse être une supplémentation en nutriments, des risques potentiels existent que seul un professionnel de la santé est à même d’encadrer.