Vie privée, travail, apprentissage, loisirs, les écrans sont devenus les compagnons inséparables de nos yeux. Les couples yeux-écrans ne se quittent plus, ils passent ensemble en moyenne plus de quatre heures par jour, et même plus de huit heures pour un quart d’entre eux ! Dans ces conditions, les dommages collatéraux sont inévitables.
Phytothérapie : toutes les roses ont des épines
L’efficacité des plantes pour se soigner n’est plus à démontrer. Mais les effets indésirables potentiels des remèdes naturels restent encore trop souvent négligés, alors qu’ils ne sont pas négligeables, loin s’en faut ! Conseils du pharmacien et vigilance permettront d’user des bienfaits de la nature sans mettre sa santé en danger.
La chimie des plantes
Des myriades de molécules hautement actives circulent dans les organes des différentes plantes. Ces substances ont pour fonction première non pas de soigner l’être humain, mais de favoriser la survie et le développement du règne végétal : repousser les parasites, ne pas être mangé par les animaux, pousser plus rapidement, attirer les insectes pollinisateurs, etc. Il se trouve qu’un grand nombre d’entre elles a aussi des effets bénéfiques pour l’humain, qui les utilise depuis toujours à son avantage. Les progrès de la pharmacologie ont permis d’identifier, d’isoler et de connaître précisément le profil des ces principes actifs, leur mode d’action … et leurs effets indésirables.
Les effets secondaires des plantes
Les phytomédicaments vendus en pharmacie respectent les dosages recommandés pour un effet optimal. Ce qui n’exclut pas, comme pour tout médicament, la survenue d’effets secondaires chez certains sujets plus sensibles ou réceptifs. Prenons l’exemple des feuilles de sauge, aux vertus thérapeutiques reconnues, notamment pour les inflammations de la bouche ou pour réguler une transpiration excessive. Son usage prolongé peut dans de rares cas être à l’origine de fatigue, de palpitations ou de nausées. Des petits désagréments qui ne remettent d’aucune façon en cause l’intérêt de la sauge, mais qu’il est bon de connaître pour adapter le traitement le cas échéant.
Les remèdes naturels ne sont pas exempts d’effets indésirables potentiels, bien que beaucoup soient considérés comme sûrs lorsqu’ils sont utilisés correctement.
Les interactions médicamenteuses : un problème de cohabitation
Les médecins et les pharmaciens constatent dans leur pratique quotidienne qu’une partie de leurs patients ne considèrent pas suivre un «vrai» traitement lorsqu’ils se soignent avec des produits naturels, et n’en font pas mention lors des entretiens. Pourtant, les préparations phytothérapeutiques sont tout autant responsables d’interactions médicamenteuses, parfois sévères, que leurs alter egos classiques. Le millepertuis illustre bien cette problématique. Ses extraits sont largement utilisés pour traiter des formes légères de dépression. Souvent avec succès, grâce à la présence dans le millepertuis d’un composant nommé hyperforine. Or cette hyperforine a en parallèle la fâcheuse propriété d’accélérer l’élimination d’un grand nombre de médicaments, et donc d’en réduire l’efficacité. Les conséquences peuvent être dramatiques quand les médicaments concernés sont des anticancéreux, des immunosuppresseurs, des anticoagulants, ou encore des contraceptifs oraux.
Certains composés naturels augmentent ou diminuent l’efficacité d’autres médicaments, ce qui peut entraîner des effets indésirables ou contrarier l’efficacité du traitement.
Les contre-indications des plantes
Les groupes à risque définis pour les médicaments dits conventionnels le sont tout autant par rapport aux produits naturels. La prudence s’impose avant d’administrer tout traitement, naturel ou pas, à un enfant, une femme enceinte, une personne âgée, un malade chronique. Pour reprendre l’exemple de la sauge, celle-ci contient de la thuyone, une molécule dont les propriétés convulsivantes et abortives contre-indiquent l’usage chez les femmes enceintes et les épileptiques. Dans un autre domaine, la réglisse, que l’on retrouve dans des préparations contre la toux ou pour soulager les maux d’estomac, ne devrait pas être consommée par les sujets hypertendus en raison de la présence de glycyrrhizine, un principe actif qui fait monter la pression artérielle.
Il est essentiel de souligner que, bien que de nombreux remèdes naturels puissent offrir des avantages pour la santé, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de les utiliser.
Allergies
Les allergies à des produits naturels sont parmi les plus répandues. On pense tout de suite aux allergies saisonnières par inhalation de pollens de graminées et autres herbacées. Ou au latex. Mais aussi aux nombreuses allergies alimentaires, œufs, lait, arachides, crustacés, sésame, kiwi, etc. dont il faut tenir compte avant de commencer un traitement avec un médicament naturel. Même s’il ne s’agit pas d’allergie au sens propre, certaines plantes ont aussi la faculté de rendre la peau hypersensible aux rayons du soleil. Parmi les espèces photosensibilisantes, on trouve entre autres le millepertuis, encore lui, mais aussi l’angélique ou le khella.
Tout traitement, qu’il soit naturel ou pharmaceutique, peut entraîner des réactions allergiques chez certaines personnes.
Toxicité naturelle
La mère nature n’est pas toujours charitable ni bienveillante, les plantes vénéneuses en sont la démonstration. Certaines sont utilisées depuis l’antiquité à des fins peu avouables, comme la ciguë, très en vogue chez les Romains, ou la ricine, appréciée plus récemment des services secrets. Reste que toute substance, qu’elle soit naturelle ou chimique, présente un seuil de toxicité, «c’est la dose qui fait le poison» disait déjà l’alchimiste suisse Paracelse. Certaines plantes et herbes peuvent être toxiques à des doses élevées ou en cas de surconsommation. Le respect des dosages et des posologies s’applique sans exception à la phytothérapie
Feu vert à la vaccination élargie en pharmacie !
Vaccination contre la méningo-encéphalite à tiques (FSME)
Divers microbes peuvent être inoculés lors d’une piqûre de tique. L’un d’entre eux est le virus FSME, capable de provoquer une redoutable inflammation du cerveau contre laquelle aucun traitement n’existe. Mais qui peut être efficacement prévenue par la vaccination. Avis aux adeptes de promenades et excursions ! Schéma de vaccination: 3 doses réparties sur une année. Différents protocoles existent, votre pharmacien vous renseignera. Rappel recommandé tous les dix ans.
Vaccination antitétanique
La bactérie responsable du tétanos, via une toxine «tétanisante», se niche un peu partout dans la nature (terre, poussière, végétaux, …). Le tétanos, autrefois dévastateur, a aujourd’hui quasi disparu des sociétés occidentales grâce à un vaccin efficace presque à 100 %. Mais comme beaucoup d’adultes ne sont pas à jour avec leurs rappels, le danger n’est hélas pas complètement écarté. Schéma de vaccination : après les vaccinations pédiatriques de base, rappels tous les 20 ans jusqu’à 65 ans, puis tous les 10 ans.
Vaccination contre la coqueluche
La coqueluche représente une menace vitale pour les nourrissons de moins de 6 mois. Le vaccin est efficace, les bébés sont vaccinés dès l’âge de 2 mois, mais la protection diminue avec le temps. C’est pourquoi un rappel est indispensable pour les femmes enceintes, tout comme pour les adultes en contact avec des bébés de moins de six mois. Schéma de vaccination : Une dose de rappel. Le vaccin contre la coqueluche n’est actuellement disponible en Suisse que sous forme combinée, en association avec la diphtérie et le tétanos.
Vaccination contre la grippe
Le virus respiratoire influenza provoque chaque année en Suisse des milliers d’hospitalisations et des centaines de décès.
Schéma de vaccination : rappel chaque année avec les souches adaptées aux virus circulants de l’année en cours.
Vaccination contre l’hépatite B
Le virus de l’hépatite B se transmet par contact avec des liquides corporels de personnes infectées. Il provoque une inflammation du foie susceptible de devenir chronique, avec risque de développement d’une cirrhose ou même d’un cancer du foie.
Schéma de vaccination : la protection conférée par l’immunisation pédiatrique étant de très longue durée, il n’est pas nécessaire de procéder à des rappels. L’immunisation des groupes à risque non encore vaccinés requiert 3 à 4 doses sur une année. Un vaccin combiné Hépatite A et Hépatite B est disponible en Suisse.
Vaccination contre la Covid-19
Grâce au vaccin et à l’exposition d’une grande partie de la population, la maladie à coronavirus est rentrée dans le rang des pathologies saisonnières (presque) comme les autres. Les personnes à risque restent néanmoins vulnérables, et la vaccination recommandée pour éviter les formes graves.
Schéma de vaccination : rappel en fonction des recommandations émises périodiquement par l’Office Fédéral de la Santé Publique
Vaccination contre le zona
Redoutées et redoutables, les douleurs lancinantes du zona et ses complications tout aussi désagréables justifient les nouvelles recommandations de vaccination systématique des personnes dès 65 ans.
Vaccination contre la varicelle
Depuis 2023, la varicelle a été intégrée au plan de vaccination de base de l’OFSP. 2 doses à intervalle de six semaines sont administrées aux nourrissons dès 9 mois. Un rattrapage est possible jusqu’à l’âge de 39 ans pour les adultes non ou incomplètement immunisées et n’ayant jamais eu la varicelle.
Les biosimilaires, des génériques pas comme les autres
Depuis plus de 20 ans, les pharmaciens suisses contribuent à stabiliser le coût des
médicaments à charge de l’assurance-maladie en substituant autant que faire se
peut les prescriptions originales par des génériques, copies tout aussi sûres et efficaces
mais meilleur marché. Les principes actifs biologiques étaient toutefois exclus
du champ de substitution par les pharmaciens. Cela vient de changer, ouvrant la voie
à d’importantes économies.
Se préparer à l’hiver avec l’homéopathie
L’homéopathie vieille de plus de deux siècles, se distingue par son approche globale et holistique du traitement des maladies. Fondée sur le principe de similitude (que le semblable soit guéri par le semblable), elle repose sur des remèdes naturels dilués, stimulant ainsi les mécanismes d’auto-guérison du corps. L’hiver, saison propice aux infections, met notre système immunitaire à l’épreuve. C’est pourquoi renforcer nos défenses immunitaires est essentiel pour faire face aux agressions extérieures. L’homéopathie offre une approche complémentaire et efficace pour soutenir notre système immunitaire, en prenant en compte notre individualité physique et émotionnelle. Petit tour d’horizon de quelques remèdes de choix à garder sous la main dès les premiers froids de l’hiver.
Quand la sécheresse intime complique le traitement du cancer du sein
La sécheresse de la muqueuse vaginale est un problème fréquent chez les femmes atteintes d’un cancer du sein. Outrage additionnel à la féminité, source de stress physique et émotionnel, la sécheresse vaginale doit être prise en charge dès les premiers symptômes afin d’en limiter l’impact sur la qualité de vie.
Cancer du sein et sécheresse vaginale, quel rapport ?
La majorité des cancers du sein sont dits hormono-dépendants. Les thérapies usuelles s’emploient donc à réduire le taux d’hormones responsables de la maladie, les oestrogènes surtout. Or l’une des principales fonctions des oestrogènes consiste à favoriser la fertilité, en rendant la muqueuse intime aussi accueillante que possible, cycle menstruel après cycle menstruel. Au contraire, privées d’oestrogènes, les parois du vagin deviennent très vite plus fines, plus sèches, moins souples, plus fragiles. Peuvent alors se déclarer une impressionnante variété de symptômes désagréables au niveau des organes génitaux, comme des irritations, des rougeurs, des démangeaisons, des brûlures, des saignements, des fissures, des douleurs lors des rapports sexuels. Même la pratique d’activités sportives, ou simplement la marche, se voient parfois entravées. On constate aussi une augmentation des infections urinaires et des mycoses, consécutives aux perturbations du pH vaginal et du microbiote.
Heureusement, des solutions existent !
Il convient de rappeler au préalable que la sécheresse vaginale n’est pas un tabou. Il importe de s’en ouvrir au moins à son partenaire et à son médecin. Les collaborateurs des pharmacies sont aussi des interlocuteurs de choix. Ils sont en mesure de prendre en considération les effets secondaires des traitements anticancéreux, et de proposer des solutions pour gérer l’inconfort lié à la sécheresse vaginale. Toutes les officines Pharmacie Populaire disposent d’un espace confidentiel, où l’on se sent plus à l’aise pour aborder des sujets intimes. -L’acide hyaluronique est l’un des meilleurs alliés de la muqueuse vaginale. Cette substance physiologique se retrouve dans presque tous les tissus de l’organisme, avec pour mission d’y retenir l’eau, comme une éponge. De nombreuses études ont démontré l’efficacité de l’administration régulière d’acide hyaluronique dans le vagin, sous forme d’ovule, de gel ou de crème. -Après accord du médecin traitant, l’ingestion quotidienne de compléments alimentaires à base de vitamine D et E, d’huile de bourrache, d’onagre ou d’oméga-3 semble pouvoir favoriser l’hydratation des muqueuses. -La sécheresse vaginale met à mal la flore vaginale. Un traitement de probiotiques spécifiques vise à rétablir l’équilibre et réduire le risque d’infection ou de mycose.
Conseils complémentaires
L’hydratation de la muqueuse intime est influencée par divers facteurs sur une partie desquels il est possible d’agir. En premier lieu, les mauvaises habitudes d’hygiène, comme les lavages trop fréquents ou avec des produits inadaptés. Pour éviter tout risque, n’utiliser que des soins intimes avec pH physiologique et enrichis d’agents favorisants l’équilibre local, disponibles en pharmacie. Un certain nombre de médicaments sont à l’origine d’une déshydratation des muqueuses : vérifiez avec votre pharmacien si votre traitement en fait partie ! L’occasion de rappeler que l’alcool et le tabac appartiennent aux substances qui assèchent fortement les muqueuses. Le stress enfin, qui augmente inévitablement lors de cancer, et dont les nombreux effets délétères incluent le dessèchement des muqueuses ; sa gestion mérite de ne pas être négligée !
Votre santé, nos prestations
Les pharmacies sont et restent la première porte d’entrée dans le système de santé. Chaque jour en Suisse, les équipes des pharmacies accueillent plus de 300’000 personnes. Certaines viennent avec des ordonnances ou pour des conseils, d’autres pour de la parapharmacie et de la cosmétique, mais on observe une demande croissante pour des «prestations ». De quoi s’agit-il ?
Connaître et utiliser les prestations proposées en pharmacie
Soigner les égratignures, livrer à domicile, récupérer les médicaments échus, les petits services rendus gracieusement à la clientèle des pharmacies ont toujours fait partie du décor. La scène s’est ensuite élargie à de plus en plus de prestations, une évolution cohérente dès lors que l’on prend en compte l’accessibilité du réseau d’officines en Suisse, ouvertes à tous du matin au soir, sans rendez-vous. Parmi les prestations bien connues du public, citons les mesures de la pression artérielle et de la glycémie, indispensables pour détecter à temps les maladies silencieuses que sont l’hypertension et le diabète. Ou encore la préparation de semainiers, la location de matériel médical, les frottis de gorge pour dépister la présence de streptocoques, etc. Autre prestation, plus récente, mais emblématique de la reconnaissance de la place du pharmacien dans la santé publique : la vaccination. Qu’il s’agisse de la grippe, du coronavirus, de l’encéphalite à tiques, ou d’autres encore, se faire vacciner en pharmacie est devenu en quelques années aussi évident qu’aller chez l’hygiéniste pour un détartrage.
Remise facilitée de médicaments sur ordonnance
Dernière arrivée dans la gamme des services disponibles en officine, la remise facilitée de médicaments sur ordonnance méritait bien un chapitre pour elle toute seule. La possibilité de recevoir un médicament sur ordonnance directement en pharmacie sans passer par la case médecin est en effet un changement de paradigme majeur, dont bénéficient tous les acteurs de la santé. En premier lieu le patient, qui a accès beaucoup plus simplement et rapidement à une liste étendue de médicaments connus et éprouvés, dans un cadre bien sécurisé, et à un coût plus qu’abordable. Ensuite les médecins, les hôpitaux et les services d’urgence, qui, déchargés d’une partie des sollicitations non indispensables, peuvent consacrer davantage de temps à leurs patients prioritaires. Les pharmaciens enfin, qui se réjouissent d’étendre leur champ d’action au profit de leurs clients. Ainsi donc, l’équation «médicament sur ordonnance = rendez-vous chez le médecin» a maintenant une petite soeur : «médicament sur ordonnance = rendez-vous chez le pharmacien» ! Car dans de nombreux cas, on peut se rendre dans sa pharmacie, expliquer sa situation, et, si toutes les conditions sont remplies, ressortir quelques instants plus tard avec son traitement «sur ordonnance».
Triage et drapeaux rouges
On le constate, le rôle du pharmacien dans la prévention et la prise en charge d’affections diverses s’élargit année après année. Les pharmacies accueillent désormais de plus en plus de patients en quête de conseils, a priori pour des problèmes qui ne présentent pas de caractère d’urgence absolue. Mais les apparences sont parfois trompeuses, et derrière un symptôme considéré comme bénin peut se cacher une urgence médicale. Afin d’identifier ces situations rares mais à risque, le personnel des pharmacies s’appuie sur la recherche de «drapeaux rouges», un ensemble de signes et de symptômes d’alarme. C’est la base du triage pharmaceutique, qui consiste non pas à faire de l’ordre dans son armoire à pharmacie, mais qui désigne une des responsabilités fondamentales du pharmacien et de ses équipes : décider de prendre en charge un problème à l’officine, ou, au contraire, transférer le cas à un autre professionnel de santé. Un rôle de plaque tournante dans les soins de base, pas forcément identifié comme tel par les clients tellement il est inhérent à l’activité du pharmacien. Mais il semblait utile de faire la lumière, une fois n’est pas coutume, sur cette plus-value invisible, essence-même du métier du pharmacien et de ses collaborateurs.
Les compléments alimentaires sous toutes leurs formes
Ils nous en font voir de toutes les couleurs ! Les compléments alimentaires rivalisent de créativité pour se présenter sous leurs plus beaux atours. Si la séduction fait partie du jeu dans un marché plus que dynamique, le choix de l’aspect physique final repose avant tout sur des considérations techniques.
Douleurs articulaires, musculaires & aromathérapie
Les atteintes de l’appareil locomoteur sont fréquentes et elles constituent l’un des principaux motifs de consultation en médecine générale. Quelles en sont les causes, les symptômes et surtout les traitements possibles ?
Mieux-être : lisez la notice ou demandez conseil à votre pharmacien
Les équipes des pharmacies apportent chaque jour à la population leurs compétences en matière de santé et de mieux-être. Les demandes couvrent un large champ de sujets, dont voici quelques échantillons.