Pour devenir d’excellents soignants, les spécialistes du cancer et d’autres pathologies graves n’ont fort heureusement pas besoin d’être touchés dans leur propre chair. Il n’en demeure pas moins que le vécu personnel d’un grave problème de santé révèle des besoins dont la science n’a parfois pas conscience. D’où la nécessité d’intégrer l’expertise des patients dans la compréhension et la prise en charge des maladies.
Pharmacie Populaire vogue sur L’Etang
«Si vous pouvez le rêver vous pouvez le faire» se disait Walt Disney. C’est sans doute la même réflexion qui a motivé les concepteurs du nouvel éco-quartier de l’Étang. Ville dans la ville, créé de toutes pièces sur un rectangle de 11 hectares du côté de Vernier, le Quartier de l’Etang donne sans conteste un avant-goût de l’habitat du futur. La page blanche est devenue îlot de verdure, du fond de l’étang des tritons jusqu’au sommet des toits végétalisés.
La durabilité sera le maître mot, tant les innovations les plus modernes ont été intégrées au service de l’environnement. Efficacité énergétique, maîtrise de la consommation, promotion de la mobilité douce avec plus de 2’000 places pour vélos et 2 arrêts de bus électrique, parc renaturé, jardins suspendus, recyclage des déchets, difficile de prendre davantage en compte les intérêts des générations futures. Les intérêts pratiques et économiques n’ont pas non plus été oubliés, puisque le Quartier de l’Etang est voué à accueillir, en plus de ses résidents privilégiés, les milliers de collaborateurs des bureaux, entreprises, start-up, et autres sociétés venues s’installer dans un environnement dynamique à deux pas de l’Aéroport. Les services seront à l’avenant, avec, entre autres, des hôtels, des crèches, une école, un centre commercial, des restaurants, une banque, un foyer pour personnes âgées, et une pharmacie. S’implanter au coeur de l’Etang a été une évidence pour Pharmacie Populaire, dont le but est d’offrir à ses clients et à la population genevoise une présence rassurante dans chaque quartier. Il s’agit d’une occasion idéale de valoriser l’engagement populaire du groupe, qui dure depuis plus de 130 ans ! La succursale de l’Etang ouvrira/a ouvert ses portes le 1er septembre et Madame Chloé Ferronato et son équipe se réjouissent de mettre leur enthousiasme, leurs compétences et toutes les valeurs ajoutées de Pharmacie Populaire à disposition de la communauté locale.
Les 14, 15 et 16 septembre, votre pharmacie se joint à la fête de quartier !
Durant 3 jours de festivités, tentez de remporter de nombreux cadeaux! Ce moment de convivialité sera aussi l’occasion pour vous de découvrir Pharmacie Populaire et les prestations proposées par votre nouvelle pharmacie de quartier
Pharmacie Populaire fête son arrivée dans votre quartier!
Participez à notre grand concours !
Tentez de remporter un vélo cargo électrique d’une valeur de CHF 5’000.- en partenariat avec le magasin Bike World, un abonnement annuel chez Let’s Go Fitness et des bons cadeaux d’une valeur de CHF 50.- ! Pour participer, rendez-vous vite sur www.pharmaciepopulaire.ch/concours-etang remplissez le
formulaire en ligne. Bonne chance à toutes et à tous !
Votre santé, nos prestations
Les pharmacies sont et restent la première porte d’entrée dans le système de santé. Chaque jour en Suisse, les équipes des pharmacies accueillent plus de 300’000 personnes. Certaines viennent avec des ordonnances ou pour des conseils, d’autres pour de la parapharmacie et de la cosmétique, mais on observe une demande croissante pour des «prestations ». De quoi s’agit-il ?
Connaître et utiliser les prestations proposées en pharmacie
Soigner les égratignures, livrer à domicile, récupérer les médicaments échus, les petits services rendus gracieusement à la clientèle des pharmacies ont toujours fait partie du décor. La scène s’est ensuite élargie à de plus en plus de prestations, une évolution cohérente dès lors que l’on prend en compte l’accessibilité du réseau d’officines en Suisse, ouvertes à tous du matin au soir, sans rendez-vous. Parmi les prestations bien connues du public, citons les mesures de la pression artérielle et de la glycémie, indispensables pour détecter à temps les maladies silencieuses que sont l’hypertension et le diabète. Ou encore la préparation de semainiers, la location de matériel médical, les frottis de gorge pour dépister la présence de streptocoques, etc. Autre prestation, plus récente, mais emblématique de la reconnaissance de la place du pharmacien dans la santé publique : la vaccination. Qu’il s’agisse de la grippe, du coronavirus, de l’encéphalite à tiques, ou d’autres encore, se faire vacciner en pharmacie est devenu en quelques années aussi évident qu’aller chez l’hygiéniste pour un détartrage.
Remise facilitée de médicaments sur ordonnance
Dernière arrivée dans la gamme des services disponibles en officine, la remise facilitée de médicaments sur ordonnance méritait bien un chapitre pour elle toute seule. La possibilité de recevoir un médicament sur ordonnance directement en pharmacie sans passer par la case médecin est en effet un changement de paradigme majeur, dont bénéficient tous les acteurs de la santé. En premier lieu le patient, qui a accès beaucoup plus simplement et rapidement à une liste étendue de médicaments connus et éprouvés, dans un cadre bien sécurisé, et à un coût plus qu’abordable. Ensuite les médecins, les hôpitaux et les services d’urgence, qui, déchargés d’une partie des sollicitations non indispensables, peuvent consacrer davantage de temps à leurs patients prioritaires. Les pharmaciens enfin, qui se réjouissent d’étendre leur champ d’action au profit de leurs clients. Ainsi donc, l’équation «médicament sur ordonnance = rendez-vous chez le médecin» a maintenant une petite soeur : «médicament sur ordonnance = rendez-vous chez le pharmacien» ! Car dans de nombreux cas, on peut se rendre dans sa pharmacie, expliquer sa situation, et, si toutes les conditions sont remplies, ressortir quelques instants plus tard avec son traitement «sur ordonnance».
Triage et drapeaux rouges
On le constate, le rôle du pharmacien dans la prévention et la prise en charge d’affections diverses s’élargit année après année. Les pharmacies accueillent désormais de plus en plus de patients en quête de conseils, a priori pour des problèmes qui ne présentent pas de caractère d’urgence absolue. Mais les apparences sont parfois trompeuses, et derrière un symptôme considéré comme bénin peut se cacher une urgence médicale. Afin d’identifier ces situations rares mais à risque, le personnel des pharmacies s’appuie sur la recherche de «drapeaux rouges», un ensemble de signes et de symptômes d’alarme. C’est la base du triage pharmaceutique, qui consiste non pas à faire de l’ordre dans son armoire à pharmacie, mais qui désigne une des responsabilités fondamentales du pharmacien et de ses équipes : décider de prendre en charge un problème à l’officine, ou, au contraire, transférer le cas à un autre professionnel de santé. Un rôle de plaque tournante dans les soins de base, pas forcément identifié comme tel par les clients tellement il est inhérent à l’activité du pharmacien. Mais il semblait utile de faire la lumière, une fois n’est pas coutume, sur cette plus-value invisible, essence-même du métier du pharmacien et de ses collaborateurs.
Une rentrée sans stress ? C’est possible !
Le retour au travail après les congés estivaux nécessite toujours un certain temps d’adaptation (et une bonne dose de motivation). Pour les enfants, la transition est souvent bien plus difficile. Libérés des horaires, des devoirs et des examens depuis plusieurs semaines, ils sont généralement sujets à une certaine inquiétude, quand se profile le mois de septembre. Quelques astuces permettent néanmoins d’aborder la rentrée en toute sérénité.
Bien qu’elle ne concerne que les plus jeunes la rentrée scolaire impacte nécessairement toute la famille. Et pour cause, après deux mois «en dilettante», il est temps de (ré) adopter une routine matinale bien organisée et de nouvelles habitudes, pour que tout le monde soit prêt à l’heure H. Voici quelques conseils simple à mettre en pratique pour une rentrée tout en douceur et sans stress.
Le maître mot de la rentrée: anticipez!
Il est conseillé d’acheter les fournitures scolaires le plus tôt possible, afin de disposer de tout le choix possible et d’éviter la cohue de dernière minute dans les magasins. N’hésitez pas à acheter les articles les plus utilisés en gros: colles, gommes, stylos, correcteurs, crayons et feuilles serviront toute l’année (et les années suivantes!); ce ne sera pas perdu. Pensez également à renouveler les vêtements et chaussures de sport, y compris l’équipement de natation! Réalisés avec l’enfant, ces achats lui permettent de se projeter à l’école, dans un cadre rassurant. Vient ensuite la logistique: votre enfant va-t-il se rendre à l’école à pied ou en transport en commun? Dans ce cas, vérifiez avec lui qu’il connaît parfaitement l’itinéraire et le temps nécessaire pour l’effectuer; au besoin, n’hésitez pas à faire le trajet avec lui quelques jours avant la rentrée pour le rassurer. Si vous envisagez de le véhiculer vous-même tous les jours, essayez de contacter d’autres parents avec lesquels vous pourriez vous relayer; ainsi, ce ne sera pas tous les jours la course pour chacun d’entre vous.
Reprendre le rythme en douceur
En général, lorsque les enfants sont en vacances, les règles de la maison s’assouplissent. Les plus petits veillent plus tard, les plus grands peuvent naviguer plus longtemps sur le Web ou sur les réseaux sociaux, etc. Il est essentiel pour votre enfant d’adopter le rythme scolaire et ce, bien avant la rentrée! Rétablissez une heure de coucher et de lever «raisonnable» et régulière au moins une semaine avant le jour J (voire deux pour les plus petits). Pour rappel, entre 6 et 13 ans, un enfant doit dormir en moyenne 9 à 11 heures par nuit pour être au top de ses capacités; de 14 à 17 ans, la fourchette moyenne se réduit à 8-10 heures de sommeil. Parallèlement, veillez à faire le point sur l’usage des écrans (smartphones, ordinateurs): il est important de fixer des règles pour le bien-être de votre enfant. Une étude menée par la Haute école zurichoise de sciences appliquées (étude MIKE) a montré qu’un enfant sur trois possédant son propre téléphone portable l’utilise au moins une fois par semaine durant les heures dédiées au sommeil! Enfin, si votre enfant a éprouvé l’an passé des difficultés dans certaines matières, vous pouvez lui suggérer, deux ou trois semaines avant la rentrée, de revoir ses cours et exercices, ne serait-ce qu’une heure par jour. La transition sera ainsi moins brutale et il se sentira plus confiant.
Des gestes et des mots pour rassurer
Si la perspective de revoir ses camarades de classe est généralement séduisante, c’est généralement l’environnement scolaire – et ses contraintes – qui suscite l’appréhension de votre enfant. S’il fait, de surcroît, ses premiers pas dans un nouvel établissement où il ne connaît personne, l’inquiétude sera évidemment encore plus grande. Prenez le temps de discuter avec lui, de l’amener à exprimer ses craintes, pour pouvoir le rassurer. Parlez de l’école de façon positive en lui expliquant tout ce qu’elle va lui apporter. Revoyez ensemble le déroulement de la journée à venir et expliquez-lui qu’il est tout à fait capable de relever de nouveaux défis, que vous avez confiance en lui. Enfin, la veille du jour J, de même que les jours suivants, vous pouvez proposer à votre enfant de préparer (avec lui, s’il est en bas âge) sa tenue et son sac d’école pour le lendemain. De cette façon, aucun risque d’oublier quelque chose dans la précipitation et d’être dans l’embarras le jour de la rentrée. De votre côté, préparez la table du petit-déjeuner! Ces quelques minutes gagnées offriront sans aucun doute à toute la famille un réveil plus paisible.
Comment venir à bout des poux?
Parasitose universelle, l’infestation de poux au niveau du cuir chevelu – ou «pédiculose» en terme médical – est bénigne. Cependant, elle ne connaît pas de guérison spontanée et il est nécessaire de mettre en place un traitement physique et/ou chimique au niveau de la chevelure et de procéder à une décontamination des objets et textiles. Quelles sont les actions à mettre en place? Pourquoi parle-t-on de plus en plus de «super pou»? Un dossier clef pour tout savoir sur cet ectoparasite.
Le saviez-vous?
Le cycle de vie d’un pou
La vie d’un pou, qui dure 2 à 4 semaines, comprend plusieurs stades: la femelle pond des œufs, nommés lentes, qui donnent une larve en huit à neuf jours. Cinq à sept jours plus tard, cette larve se transforme en pou adulte. Ces parasites de couleur grisâtre se nourrissent de sang et leurs morsures laissent des petits points rouges. Leur salive provoque quant à elle des démangeaisons parfois intenses (urticaire, prurit). Collées près de la racine des cheveux, les lentes sont de forme ovale et de couleur blanchâtre. Chez les petits enfants, les poux peuvent aussi s’installer dans les sourcils et les cils.
Pousser la porte d’une clinique du pou
Les poux de tête sont inoffensifs. Seul le grattage peut causer des lésions qui peuvent s’infecter et on assiste à l’apparition d’une infection bactérienne du cuir chevelu. Si vous n’arrivez pas à venir à bout des poux, il est possible d’aller dans des centres antipoux comme les Lice Clinics of Switzerland situées à Genève et à Renens. Le traitement proposé repose sur le procédé AirAllé®, mis au point par le Dr Dale H. Clayton, professeur au sein du département de biologie de l’Université d’Utah aux États-Unis. Le dispositif fonctionne sur la base d’un système d’air chaud à débit contrôlé.
Des poux résistants?
Les premières causes d’échec d’un traitement antipoux sont un défaut d’utilisation, une inadéquation de la forme pharmaceutique ou bien une nouvelle infestation via des membres de l’entourage. Une étude réalisée en Grande-Bretagne montre qu’il existe bien des poux résistants aux produits chimiques, malathion et dérivés des pyrèthres. Mais ces derniers sont aujourd’hui remplacés en première intention par des traitements à action mécanique, plus sûrs, qui étouffent ou déshydratent les poux.
Surveillez la tête de vos enfants!
Il existe des traitements pour empêcher l’apparition des poux en pharmacie. Certaines mesures non-chimiques peuvent toutefois diminuer le risque que votre enfant soit infesté. Les poux sont aussi bien attirés par les cheveux sales que les propres, mais leur adhérence est facilitée sur une chevelure nettoyée récemment. L’essentiel est de surveiller fréquemment la chevelure de votre enfant, surtout au niveau de la racine et derrière les oreilles. À l’aide d’un peigne à poux, brossez toute la chevelure démêlée de votre chérubin au-dessus d’un lavabo blanc.
Le point Zoom
Attention: prendre un selfie avec des camarades pour le diffuser sur les réseaux sociaux peut favoriser la transmission des poux! En effet, dans ces conditions, les personnes ont tendance à se coller au niveau de la tête.
A quoi ça sert?
L’infestation de poux, ou pédiculose, est un véritable cauchemar pour les parents comme pour les enfants. Rigueur et méticulosité sont indispensables pour éradiquer cette parasitose. Focus sur les stratégies à adopter.
Comment traiter les poux?
Si un traitement chimique est nécessaire, vous pouvez utiliser, avec l’aval de votre pharmacien, une lotion insecticide. Ou bien avoir recours à un traitement mécanique via un dérivé siliconé, qui obstrue les orifices respiratoires du pou. Si l’échec persiste après deux cycles complets de traitement avec deux produits différents, il est recommandé de consulter votre médecin ou un dermatologue. Après avoir identifié les causes de l’échec, il vous proposera un nouveau cycle de traitement chimique et/ ou physique. Huile d’olive, huile de coco, lavande ou vinaigre blanc sont des «remèdes de grand-mère» qui peuvent être efficaces en complément.
Assainir l’environnement
Toute la famille et l’entourage de l’enfant victime de ces minuscules insectes devront être surveillés. Les poux se transmettent par contact direct entre les chevelures, et plus rarement par l’intermédiaire des écharpes ou des chapeaux. Pour le lavage des textiles ayant été au contact des cheveux récemment, optez pour un programme à 60°C minimum, trois jours précédant le traitement. Étant donné que les poux ne peuvent vivre hors du cuir chevelu plus de deux jours, vous pouvez également enfermer tout le linge ou les objets potentiellement contaminés pendant ce laps de temps. Autre réflexe: passer au séchoir, pendant 15 minutes, à haute température le linge.
Compléments alimentaires : jamais sansmon pharmacien !
Le négoce des compléments alimentaires tourne à plein régime. Une récente enquête de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire indique qu’ils se retrouvent au menu de près d’un tiers de la population suisse. Aussi bénéfique que puisse être une supplémentation en nutriments, des risques potentiels existent que seul un professionnel de la santé est à même d’encadrer.
Les compléments alimentaires sous toutes leurs formes
Ils nous en font voir de toutes les couleurs ! Les compléments alimentaires rivalisent de créativité pour se présenter sous leurs plus beaux atours. Si la séduction fait partie du jeu dans un marché plus que dynamique, le choix de l’aspect physique final repose avant tout sur des considérations techniques.
Les protéines pour perdre du poids, une bonne idée?
Les protéines sont les matériaux de construction des fibres musculaires et aident au renouvellement des cellules. Elles apportent également à l’organisme de l’énergie et interviennent dans le métabolisme; certaines d’entre elles vont favoriser la dégradation et l’assimilation des nutriments. La sensation de satiété qu’elles procurent peut être une aide pour les personnes qui suivent un régime pour perdre du poids. D’où la popularité des régimes dits hyperprotéinés.
C’est l’été, faites le plein de vitamine D!
La vitamine D est impliquée dans de nombreux processus physiologiques. Elle garantit une bonne minéralisation osseuse, contribue au bon fonctionnement du système immunitaire et aide à prévenir les maladies cardiovasculaires. Pourtant, le déficit en vitamine D est fréquent: dans les pays occidentaux, plus de 40% de la population de plus de 50 ans présenterait une carence. En Suisse, pendant les mois d’hiver, environ 60% de la population n’est pas suffisamment approvisionnée en vitamine D. C’est donc le moment de faire le plein!
Des rôles multiples et fondamentaux
La vitamine D est une vitamine liposoluble, qui favorise l’absorption du calcium et du phosphore par les intestins, contribuant ainsi à la minéralisation optimale du squelette et des articulations; elle soutient également la tonicité musculaire. Par ailleurs, elle aide l’organisme à lutter contre les infections en stimulant le système immunitaire inné et acquis de plusieurs manières. Certaines études ont suggéré que la vitamine D avait également un effet bénéfique sur certaines maladies chroniques (cancers, diabète) et sur la dépression. Une sensation de faiblesse musculaire, une fatigue, une déprime ou encore des douleurs articulaires peuvent traduire une carence. En outre, un déficit sévère en vitamine D peut entraîner des maladies osseuses – un rachitisme chez les enfants et une ostéomalacie (ramollissement des os) chez les adultes. Il peut également occasionner des troubles musculaires (tétanie, convulsions, baisse de tonus). Parce qu’il provoque une diminution de la masse osseuse, un apport insuffisant en vitamine D est associé à un risque accru de fracture et d’ostéoporose chez les personnes âgées.
Le soleil: la source à privilégier
La vitamine D3 (cholécalciférol) est synthétisée par l’organisme au niveau de la peau, à partir d’un dérivé du cholestérol naturellement présent dans l’organisme, sous l’action des rayonnements UVB du Soleil. À savoir que cette source d’approvisionnement constitue 80 à 90% de l’apport en vitamine D. Une exposition de 15 à 20 minutes par jour, lorsque le soleil est au plus haut, peut suffire à assurer cet apport – ceci varie toutefois d’une personne à l’autre selon la latitude, l’ensoleillement, la surface de peau exposée et sa pigmentation (la synthèse est en effet moins efficace chez les personnes à peau mate et foncée). La vitamine D peut aussi être apportée – bien qu’en moindres quantités – par l’alimentation, sous forme d’ergocalciférol (vitamine D2) via les végétaux et de cholécalciférol via les produits d’origine animale. Les huiles de poisson, les poissons gras, le foie, les œufs, les produits laitiers et les champignons sont de bonnes sources de vitamine D.
Des besoins qui varient au cours de la vie
Les besoins en vitamine D varient selon les groupes de population. Pour les personnes de 3 à 60 ans, les autorités sanitaires recommandent un apport journalier de 600 UI/jour (soit 15 μg/jour). Cependant, la capacité de l’organisme à absorber ou à synthétiser la vitamine D diminue avec l’âge: il est donc recommandé aux personnes de plus de 60 ans d’augmenter leur apport quotidien, jusqu’à 800 UI/jour (20 μg/jour). Une supplémentation peut également être conseillée aux nourrissons, aux femmes enceintes ou qui allaitent, après consultation du médecin. Les femmes ménopausées constituent une autre population à risque de carence: l’arrêt de la production des hormones ovariennes entraîne en effet une déminéralisation osseuse. La prise de compléments alimentaires contenant de la vitamine D nécessite néanmoins de consulter au préalable son médecin ou son pharmacien: un excès de vitamine D peut en effet provoquer une hypercalcémie (un taux trop élevé de calcium dans le sang), entraînant des calcifications vasculaires et tissulaires, avec risque d’insuffisance rénale.
Douleurs articulaires, musculaires & aromathérapie
Les atteintes de l’appareil locomoteur sont fréquentes et elles constituent l’un des principaux motifs de consultation en médecine générale. Quelles en sont les causes, les symptômes et surtout les traitements possibles ?