Avoir un enfant s’accompagne d’importantes responsabilités. Il faut veiller à son bien-être et à ce qu’il dispose des meilleures conditions pour bien grandir et se développer en bonne santé. Mais avoir un enfant, c’est aussi accroître l’empreinte écologique de son foyer – un aspect loin d’être anodin alors que le monde traverse une crise climatique majeure. Certaines mesures permettent heureusement de limiter cet impact environnemental.
Devenir parent implique de prendre soin d’un petit être humain, qu’il faut nourrir, soigner, habiller, élever. Mobilier, matériel de puériculture, vêtements, jouets d’éveil… tout ceci a un coût non négligeable pour le budget des jeunes parents. Ainsi, à l’arrivée d’un enfant, il peut être pertinent, voire indispensable, de repenser complètement sa façon de consommer.
Opter pour une alimentation plus saine
Désireux d’apporter le meilleur à leur enfant, conscients qu’il grandira dans un monde ravagé par les activités humaines, les jeunes parents adoptent souvent de nouvelles habitudes plus saines, tant pour eux-mêmes que pour la planète. Cela commence dans l’assiette, en réduisant la quantité de produits carnés, car l’élevage intensif contribue à la déforestation et à l’augmentation des émissions de CO2. En outre, la consommation de viande rouge et de charcuterie est associée à un risque accru de cancer colorectal. Ces aliments seront donc judicieusement remplacés par des protéines végétales (pois chiches, lentilles, soja, haricots, etc.). Toujours dans l’objectif de limiter son impact environnemental, il est intéressant de faire ses achats dans des magasins de vente en vrac, qui permettent d’éviter des (sur)emballages inutiles et tout autant de déchets. Pâtes, légumes secs, café, huile et mêmes produits cosmétiques: il est aujourd’hui possible de faire ses courses sans générer aucun déchet. D’autant plus que ces boutiques privilégient généralement les circuits courts.
Privilégier les achats de seconde main
Lit, table à langer, poussette, porte-bébé… l’arrivée d’un enfant nécessite un certain nombre d’équipements, plus ou moins onéreux, qui ne seront finalement utilisés qu’un temps. De même, bébé grandit si vite les premiers mois qu’un vêtement n’est parfois porté que deux ou trois fois. Pour toutes ces raisons, il peut être intéressant de se tourner vers le marché de seconde main. Les sites de petites annonces (anibis.ch et consorts), la Recyclerie ou les bourses aux vêtements seront vos meilleurs alliés pendant au moins les trois premières années de votre enfant. Pour la petite histoire du soir, inscrivez-vous à la bibliothèque municipale: cela vous permettra de varier les plaisirs, d’aborder différents thèmes et lorsqu’il sera un peu plus grand, votre enfant prendra plaisir à choisir ses livres. Les jouets premier âge souffrent eux aussi d’un temps d’utilisation très éphémère… Là encore, il peut être intéressant d’acheter des jouets d’occasion. Mais un enfant se lasse très vite et aime la nouveauté: dans ce cas, troquer des jouets avec d’autres familles ou opter pour des jeux en location peut être une bonne solution.
Éviter le «jetable» et bouger autrement
Pour s’occuper de bébé, il est par ailleurs essentiel de se diriger vers des produits non jetables. En moyenne, il faut compter plus de 4000 couches par bébé jusqu’à l’âge de trois ans! Si les couches lavables sont plus chères à l’achat, elles sont donc vite rentabilisées. Pour ceux que la routine de nettoyage effraie, les couches écoresponsables restent une bonne alternative: exemptes de produits chimiques nocifs (chlore, formaldéhyde, dioxines, furanes, etc.), elles sont plus saines pour bébé, comme pour l’environnement. Pour les mêmes raisons, les lingettes nettoyantes et cotons à usage unique seront remplacés par des lingettes et cotons lavables. Cette conscience écologique ne doit bien évidemment pas s’arrêter à la porte de sa maison, car le trafic automobile compte parmi les principales sources d’émissions de CO2. Pour transporter enfants et affaires personnelles au quotidien, beaucoup de familles optent aujourd’hui pour un vélo cargo électrique. À partir de CHF 4500 environ, ce mode de transport séduit par son côté pratique, ludique et écologique. Pour les trajets courts, privilégier la marche ou le vélo est non seulement une manière de préserver l’environnement, mais se révèle aussi excellent pour la santé!