L’hiver, des paramètres environnementaux sont à considérer: brouillard, froid, verglas, vent, avalanches, etc. Autant de facteurs qui accentuent les possibilités de faire une chute ou d’être blessé(e) par quelqu’un ou quelque chose. Selon votre âge, votre santé générale, vos habitudes, vos activités quotidiennes ou du week-end, que vous soyez sportif(ve) ou pas, vous devez redoubler de vigilance et être prêt(e) à opter pour la sécurité. Vous minimiserez ainsi les problèmes éventuels, les coûts financiers, et saurez comment réagir en cas d’urgence.
Comment se protéger ou réagir en cas d’accident?
Deux tiers des accidents lèsent les articulations. Si vous êtes sportif(ve), veillez à bien maîtriser les techniques de la discipline. Des gestes approximatifs favorisent les accidents et les blessures. Il en est de même pour votre équipement. Un choix de qualité garantira un amortissement des chocs et le maintien squelettique. Et, surtout, échauffez vos muscles avant l’effort et étirez-les à la fin.
Connaissez-vous la formule PGBS?
Voici des gestes d’intervention immédiate à mémoriser. Si lésion articulaire (entorse, contusion, etc.), appliquez la formule PGBS.
P pour Pause: immobilisez tout de suite l’articulation blessée. G pour Glace: par intermittence, posez de la glace sur la zone contusionnée, mais sans contact direct (dans un gant, une serviette…). B pour Bandage: une bande élastique maintiendra l’articulation en place, mais en souplesse. S pour Surélever: gardez le plus possible le membre en position haute.
Assurer les premiers secours
Bien trop de monde surestime sa connaissance des réflexes en situation d’urgence. On vous encourage à les réviser ou les apprendre au plus vite. Adressez-vous aux associations ou à l’antenne Croix-Rouge de proximité ou bien directement à l’hôpital pour savoir quelle formation suivre. En cas d’urgence, il s’agit d’abord d’assurer votre propre sécurité, sécuriser le lieu de l’accident et appeler les secours. Vous devez ensuite évaluer l’état de la personne: est-elle consciente, comment est sa respiration, y a-t-il hémorragie et/ou graves blessures? En attendant la venue des professionnels, prodiguer les gestes de premiers secours peut vous permettre de sauver des vies. Et il est si simple de les apprendre!
Mieux vaut prévenir que guérir
Trouvez votre stratégie nutritionnelle
Veillez à votre préparation physique et évitez de surestimer vos moyens, forces musculaires et état global de santé. Un programme nutritionnel adapté vous évitera quantité de désagréments, dont fatigue et petits bobos d’hiver. Et si vous deviez vous blesser, votre convalescence sera plus rapide avec peu ou pas de séquelles diverses.
Pour doper naturellement votre circulation sanguine et renforcer votre résistance musculaire et osseuse, optez pour le fer (ampoules oligoéléments), la vitamine C (jus d’acérola, gouttes de pépins de pamplemousse, etc.) et la vitamine D. Palliez le manque de soleil, indispensable à la synthèse de cette vitamine D, par la luminothérapie et en vous assurant un taux de calcium et de magnésium suffisant (ampoules de plasma marin et laitages lactofermentés entre autres). Sans oublier de faire la part belle aux sucres lents (céréales et pâtes), aux protéines (œufs, légumineuses et produits carnés) et aux fibres (légumes, compotes de fruits). Enfin, hydratez-vous suffisamment.
Anticipez avec l’assurance GAV
Connaissez-vous la GAV (pour «Garantie contre les accidents de la vie»)? Bien anticiper les risques hivernaux, surtout si vous pratiquez un sport régulier ou êtes dans la catégorie séniors, impose de
(re)lire les petits caractères de vos contrats. Par exemple, n’oubliez pas que la Responsabilité Civile ne couvre que les dommages faits à autrui, pas les vôtres!
Devant la forêt touffue des garanties qui existent (cartes bancaires, mutuelles, multirisques, etc.), il est dur de s’y retrouver et d’être sûr(e) de sortir «couvert(e)».
Votre avenir et celui de votre famille méritent que vous y regardiez de plus près. N’hésitez pas à recourir à un courtier en assurances.
Sports et routes: soyez visibles!
L’hiver, les conditions météo difficiles peuvent accroître les risques d’accidents. Que vous soyez juste en train de conduire, de faire votre footing quotidien, de vivre votre passion du vélo, de la trottinette ou du running, etc., vous pouvez être brutalement fauché par un véhicule.
Le Touring Club Suisse délivre des statistiques d’alertes: de novembre à février, les risques augmentent de 60% entre 5 et 9h ou entre 17 et 19h. Veillez donc à prendre des précautions élémentaires: portez des couleurs fluo (augmente la visibilité de 40 m), plus des éléments réfléchissants comme semelles, baudriers, bracelets (visibilité jusqu’à 140 m). Enfin, privilégiez les zones bien éclairées.
Médecine sportive
Les blessures occasionnées par la pratique du sport, exercé en amateur ou à haut niveau, requièrent des compétences spécifiques si l’on souhaite limiter au maximum les séquelles. En cas de lésion, simple ou aggravée, entretenez-vous avec un expert en médecine sportive qui vous permettra de limiter les récidives et de retrouver le niveau qui était le vôtre grâce à un traitement adapté.
Les blessures traumatiques
Entorse
Blessure parmi les plus courantes chez les sportifs de tous les niveaux, l’entorse est une rupture ligamentaire partielle ou totale qui intervient à la suite d’une torsion de la cheville ou du pied et déstabilise le fonctionnement de son articulation. La quasi-totalité des patients souffrant d’entorses recouvre leurs facultés s’ils sont bien traités. Dans le cas contraire, ils encourent le risque d’être sujets à des complications (arthrose) et nécessitent donc une prise en charge plus spécifique.
Lésion des tendons
Si les foulures ou les entorses touchent les ligaments, les tendons peuvent eux subir des lésions, plus ou moins sévères, lors de la pratique du sport. Aggravées par un temps de récupération non respecté, ces affections sont soit aiguës (rupture ou tendinite), soit chroniques (tendinite). A l’origine de nombreuses pathologies du pied ou de la cheville, elles peuvent aboutir à une rupture du tendon.
Fracture
Si un choc ponctuel peut provoquer une rupture totale de l’os, un stress répété peut également l’affaiblir jusqu’à le fissurer. On parle ici de fracture de fatigue ou de stress. Suivant la zone touchée et la gravité de la blessure, une stabilisation, une immobilisation ou une fixation sera de toute façon requise.
Lésion des épaules
Les principales blessures traumatiques de l’épaule sont la luxation, la subluxation ou l’entorse acromio-claviculaire. Elles sont causées par un mouvement de plus grande amplitude, qui amène l’humérus à la limite de la stabilité articulaire, ou même hors de celle-ci.
Les facteurs sont variés: coup, mauvaise chute, mouvement de trop grande amplitude. Une guérison de vos structures articulaires/ligaments survient habituellement en six à huit semaines. Comme ce temps est relativement long, un bon suivi en physiothérapie vous aidera à améliorer votre force musculaire dans le but d’éviter une récidive.