Billets de train ou d’avion, logement, programme, assurances, l’organisation d’un voyage passe par de nombreuses étapes. Un certain nombre de démarches ne sont pas compatible avec de l’improvisation de dernière minute, dont celles qui concernent la prévention, la santé et les médicaments.
Prévention vaccinale encore et toujours
Si être obligé de se vacciner avant un voyage, contre la fièvre jaune par exemple, était déjà bien connu des voyageurs, la pandémie de Covid-19 a rendu l’obligation vaccinale tristement inoubliable. Cet été, l’anticipation restera de rigueur pour éviter d’être pris de court par rapport aux vaccinations exigées dans le pays de destination. Selon le vaccin en effet, la ou les dose(s) demandent à être injectées plusieurs jours voire plusieurs semaines avant le départ, et nécessitent un rendez-vous préalable auprès d’un médecin ou d’un centre agréé.
A défaut d’être obligatoires, plusieurs vaccinations sont recommandées en fonction de conditions particulières. On peut citer l’hépatite A et B, les infections à méningocoques, la rage, ou l’encéphalite à tique (FSME). Pour cette dernière, pas besoin d’aller loin, toute la Suisse est considérée comme zone à risque, à l’exception de Genève et du Tessin. Renseignement et vaccination dans votre Pharmacie Populaire.
Enfin, un voyage devrait aussi être l’occasion de faire le point sur son statut vaccinal de base (tétanos, rougeole, etc.).
Paludisme, toujours et encore
Le paludisme, ou malaria, sévit hélas sans relâche dans de multiples régions chaudes du globe. La prophylaxie antimalarique reste donc un passage obligé. Elle consiste à prendre des comprimés avant le départ, pendant le séjour et après le retour. Dans les zones à moindre risque, un traitement de réserve remplace la chimio-prophylaxie. Ces mesures ne dispensent pas de se protéger des moustiques transmetteurs de la malaria avec des vêtements couvrants, des insecticides, une moustiquaire et des répulsifs. Dans la jungle des produits anti-moustiques, on distingue ceux qui sont efficaces, en général à base de DEET… et les autres, type appareils à ultrasons ou bougies parfumées. Votre pharmacien vous conseillera volontiers à ce sujet. Une bonne stratégie contre les moustiques protégera non seulement du paludisme, mais aussi d’autres maladies tropicales comme le chikungunya ou la dengue.
Autorisations de transport de médicaments
Le transport de stupéfiants, de certains médicaments du système nerveux ou de matériel d’injection est soumis à des règles variables édictées par les pays de destination. Pour se déplacer dans l’espace Schengen, il faut demander à son médecin d’établir un certificat et le faire valider par la pharmacie qui a délivré les médicaments. D’autres pays interdisent l’entrée de certains principes actifs. Attention à bien se renseigner sous peine de se retrouver en situation délicate à la frontière.
Sécuriser son traitement quotidien en vacances
Le traitement d’une maladie chronique ne doit pas être interrompu. Il est recommandé de calculer largement les quantités à emporter pour ne pas se retrouver à court si pour une raison ou une autre la date du retour venait à être modifiée. Car selon où l’on se trouve, le réapprovisionnement sur place n’est pas toujours possible, la composition ou la concentration du médicament peuvent différer d’un pays à l’autre, même si le nom est identique, sans parler des problèmes de qualité ou de contrefaçon.
Une solution pratique et sécurisée pour emporter ses médicaments en vacances consiste à demander à sa Pharmacie Populaire de préparer pour la durée du séjour un rouleau de sachets individuels. Chaque comprimé est emballé dans un sachet-dose clairement identifié avec l’identité du destinataire, le nom du médicament à l’intérieur et le moment de la prise (jour, date et heure), dans l’ordre chronologique. Un soutien efficace pour continuer à suivre son traitement, alors que le dépaysement estival serait plutôt propice à un certain laisser-aller.
Toucher le nerf des douleurs chroniques
Les douleurs chroniques ont souvent leur origine dans le système nerveux :
les douleurs dans le bas du dos et les douleurs nerveuses peuvent provenir d’une inflammation incontrôlée qui endommage durablement les nerfs.
Les douleurs chroniques
1 Européen sur 5 souffre de douleurs chroniques – et une longue odyssée attend souvent les personnes touchées. 50% d’entre elles mettront plus de trois ans pour obtenir un diagnostic correct, sans pour autant souvent que les choses s’arrangent. Les douleurs chroniques peuvent nuire à la qualité de vie et limitent les personnes touchées non seulement dans ce qu’elles peuvent faire physiquement, mais elles ont également des conséquences psychologiques.
Il existe différents types de douleurs chroniques, en fonction de leur cause.
Les douleurs neuropathiques sont dues à des troubles nerveux et à la transmission spontanée de signaux de douleur à la moelle épinière et au cerveau. Les douleurs neuropathiques sont souvent décrites comme vives, lancinantes, aiguës, brûlantes ou électriques.
La sciatique est un type courant de douleur neuropathique qui est relativement localisée dans le bas du dos et les jambes. Elle est due à des lésions rachidiennes – comme une hernie discale qui comprime une partie du nerf sciatique, qui part du bas du dos et descend jusqu’aux pieds. Les douleurs de la sciatique peuvent réapparaître même des années après la guérison d’une hernie discale.
Qu’est-ce que la neuroinflammation et quel rôle joue-t-elle dans la douleur chronique ?
La neuroinflammation est une inflammation des nerfs et du tissu nerveux. Elle s´inscrit dans un processus naturel du corps humain favorisant un système nerveux sain (comme la régénération des nerfs). Normalement, la neuroinflammation est contrebalancée par les processus anti-inflammatoires propres à notre organisme et reste à un niveau normal faible. Cependant, dans certains cas, la neuroinflammation peut devenir incontrôlée et n’est plus maîtrisée par nos processus anti-inflammatoires naturels. Cela peut alors entraîner des douleurs. Pour y remédier, le palmitoyléthanolamide (PEA) est produit par notre corps en cas de besoin pour rétablir l’équilibre et remédier à cette inflammation du tissu nerveux.
Qu’est-ce que le PEA ?
La PEA est un lipide produit par notre corps qui maintient l’équilibre entre la neuroinflammation et sa résolution. C’est un acide gras qui est également disponible en petites quantités dans certains aliments comme le jaune d’œuf, les pois ou le soja. Le rôle que joue le PEA dans la neuroinflammation a été découvert en 1996 par la lauréate italienne du prix Nobel Rita Levi-Montalcini.
La neuroinflammation est un processus bien orchestré composé d’éléments inflammatoires et anti-inflammatoires qui se trouvent dans un équilibre naturel. En produisant suffisamment de substances anti-inflammatoires comme le PEA, l’organisme veille à ce que la réaction immunitaire au sein du système nerveux se déroule de manière contrôlée. Le PEA est donc la réponse naturelle du corps à une inflammation du tissu nerveux: il soutient l’auto-guérison en bloquant des processus inflammatoires, ce qui «calme» l’inflammation. Si l’organisme ne produit pas suffisamment de PEA, la régulation de l’inflammation est déséquilibrée et les nerfs sont durablement endommagés et peuvent conduire à des douleurs (névralgies) chroniques.
Dans ce cas, la prise supplémentaire de PEA peut rééquilibrer le processus et aboutir à une réduction de la douleur. Diverses études ont démontré son efficacité dans la résolution de la neuroinflammation incontrôlée liée à la douleur chronique. Le PEA, en tant que substance produite par l’organisme, est bien toléré et convient à une prise à long terme.
L´innovation : le PEA ultra-micronisé
Le PEA est particulièrement efficace contre les douleurs chroniques s’il se présente sous forme miniaturisée.
Le PEA existe dans certains aliments, mais il est relativement grand pour une particule, ce qui complique l’absorption dans l’organisme. Il existe cependant des produits qui contiennent du PEA sous forme ultra-micronisée.
Plus une substance est petite, plus l’organisme peut bien l’assimiler et plus elle peut atteindre l’effet désiré rapidement. Comment peut-on y parvenir avec une substance comme le PEA ? Notamment grâce à au processus de la micronisation ou ultra-micronisation, au cours de laquelle des particules de PEA sont réduites par ultrasons.
Grâce à son ultramicronisation, c’est à dire son fort rétrécissement, le PEA peut être plus facilement absorbé par l’organisme. Cela représente une véritable révolution dans le management de la douleur, car grâce à sa structure plus petite permettant une meilleure absorption, ce PEA ultra-micronisé peut se répartir plus efficacement dans le corps que des particules de PEA plus volumineuses. La supériorité du PEA ultra-micronisé sur le PEA natif a été également prouvée dans des études. Une possibilité innovante et efficace pour lutter contre les douleurs chroniques : petite substance, grande efficacité.