En Suisse, environ 20% des enfants et 5% des adultes sont concernés par l’eczéma et 2 à 3% de la population sont atteints de psoriasis. Ces maladies de peau, dont les symptômes sont très désagréables et souvent peu esthétiques, peuvent entraîner de sévères complications physiques et psychiques. C’est pourquoi, il est important de les diagnostiquer et de les traiter au plus tôt.
Pollens: un calendrier parfois bouleversé par le changement climatique
MétéoSuisse gère le réseau national de mesure du pollen depuis plusieurs décennies. Les données recueillies permettent d’estimer la quantité et la nature des pollens présents dans l’air. Les personnes allergiques peuvent ainsi prendre des mesures préventives pour limiter leurs symptômes. Ce suivi, année après année, met également en évidence les effets du changement climatique sur la floraison.
La saison pollinique a toujours été dépendante des conditions météorologiques. Les températures, les précipitations, le vent influent les schémas de production et de dispersion des pollens. Le changement climatique actuel ne fait qu’exacerber ces effets, avec des conséquences à la fois sur la santé des populations et sur les écosystèmes.
Plus de pollens, plus longtemps
La hausse des températures provoquée par le réchauffement global de la planète entraîne des saisons polliniques plus précoces. Non seulement les pollens se dispersent plus tôt, mais certains sont produits en plus grande quantité. En effet, certains arbres et herbes produisent davantage de pollens en raison de niveaux accrus en CO2 (dioxyde de carbone) et de températures globalement plus douces. Le réchauffement climatique est par ailleurs responsable de l’allongement des saisons polliniques. Les personnes allergiques présentent ainsi des symptômes plus tôt dans l’année et sur une plus longue période. Les allergologues sont de plus en plus sollicités: l’augmentation de la quantité de pollen, combinée à des saisons plus longues, provoque en effet une hausse des allergies saisonnières au sein de la population. Le Centre d’Allergie Suisse estime qu’une personne sur cinq est allergique au pollen aujourd’hui, contre une sur 100, il y a 100 ans!
Une distribution géographique différente
Un autre aspect peut expliquer le nombre croissant d’allergiques aux pollens. À mesure que les températures deviennent plus chaudes, certaines espèces végétales migrent vers des latitudes ou altitudes plus élevées. Cela peut entraîner l’apparition de nouveaux types de pollens dans des régions où ils n’étaient pas présents auparavant, affectant ainsi de nouvelles populations. En outre, il se pourrait que le changement climatique ait modifié le régime des vents, influençant la dispersion et la concentration des pollens. Un vent fort peut transporter du pollen très loin de la zone où il a été émis. Cependant, il n’existe pas à ce jour de consensus scientifique clair concernant l’effet du changement climatique sur l’évolution de la fréquence et de l’intensité des vents. Dans son 6e rapport, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) lui-même reconnaît que les données disponibles ne permettent pas d’établir un lien avec certitude.
Un début de saison «normal» pour 2025
Comme chaque année, c’est le pollen de noisetier qui a ouvert le bal. Des températures plus douces et un soupçon de soleil ont suffi à déclencher sa libération dès la dernière semaine de janvier. C’est un début de saison plutôt «normal», selon Roxane Guillod, coresponsable des services spécialisés de aha! Centre d’Allergie Suisse. Il y a deux ans, la saison pollinique a commencé particulièrement tôt. En 2024, elle s’est faite plus tardive. Mais cette année, grâce aux températures très froides de janvier qui ont empêché la floraison précoce des noisetiers, le calendrier habituel est respecté. Et nous voici aujourd’hui en avril, un mois particulièrement redouté des personnes allergiques aux pollens. C’est en effet le mois de l’année où se trouvent, en moyenne, le plus de pollens différents dans l’atmosphère et à de fortes concentrations. Parmi les espèces prédominantes ce mois-ci: le bouleau, le frêne, le platane, le chêne et le hêtre. Si les pollens de graminées commencent eux aussi à se disperser doucement dans certaines régions, ils n’atteindront leur pic qu’en mai/juin.
Une affection à prendre au sérieux
L’allergie au pollen n’est pas une maladie anodine. Non traitée, elle peut entraîner de l’asthme. Différents médicaments existent (antihistaminiques, corticoïdes, stabilisateurs de mastocytes, etc.) sous forme de spray nasal, de collyre ou de comprimés. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien. En parallèle, quelques mesures préventives, à mettre en œuvre au quotidien, permettent d’atténuer les symptômes. Cela inclut par exemple d’aérer son logement de façon très brève (de préférence le matin), de se laver les cheveux le soir pour éliminer les pollens qui s’y seraient déposés, de faire sécher son linge à l’intérieur, de ne pas ôter ses vêtements dans la chambre à coucher, ou encore de porter des lunettes de soleil à l’extérieur. Il est par ailleurs recommandé de suivre l’évolution des concentrations de pollens sur le site pollenetallergie.ch ou l’application Pollen-News.
Beyfortus®: une révolution dans la lutte
contre la bronchiolite du nourrisson
Chaque année, en automne-hiver, entre 2000 et 3000 enfants de moins d’un an sont hospitalisés en Suisse en raison d’une bronchiolite. Cette infection des voies respiratoires est le plus souvent due au virus respiratoire syncytial. Elle peut entraîner de graves complications, notamment chez les bébés de moins de trois mois. Depuis le mois d’octobre 2024, un nouveau traitement préventif est disponible sur le territoire helvétique.
Consulter son pharmacien pour des coûts de santé réduits
Rhume, infection urinaire, conjonctivite… Consulter un médecin pour des maux courants et bénins est une perte de temps, tant pour les patients que pour les praticiens. C’était pendant longtemps le passage obligé pour pouvoir obtenir les remèdes adéquats, disponibles uniquement sur ordonnance. Mais depuis 2019, il est possible de traiter de nombreux problèmes de santé directement à la pharmacie.
Pour que les fêtes de Noël soient une réjouissance pour tous
Selon la dernière enquête sur les revenus et les conditions de vie des ménages menée dans toute l’Europe, 38% des Suisses se disent très satisfaits de leur vie actuelle. En outre, 80% des Suisses indiquent être en bonne ou très bonne santé. Cependant, l’enquête met aussi en évidence le fait que 10% de la population a des difficultés, voire de grandes difficultés financières. L’hiver est une saison particulièrement difficile pour ces foyers. Alors que les fêtes de fin d’année approchent, c’est le moment de faire preuve de solidarité.
Faites du sport à Genève du 12 au 15 septembre!
L’exercice physique est l’un des piliers de la santé. À tout âge, et selon ses capacités, il est conseillé de faire régulièrement du sport pour vivre mieux. La Fête du sport de Genève est justement l’occasion de rencontrer les associations sportives de la ville, de découvrir et d’essayer toute sorte d’activités pour trouver celle qui vous convient.
Quand les écrans prennent trop de place dans nos vies
Ordinateur, tablette, smartphone, téléviseur,… Nous sommes aujourd’hui cernés par ces fenêtres ouvertes sur des mondes virtuels, tant dans la sphère privée que professionnelle. Comment faire autrement? Aujourd’hui, c’est par l’intermédiaire des écrans que l’on s’informe, que l’on communique et que l’on se divertit. Certains peinent à s’en détacher complètement, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur leur santé et leurs relations sociales.
Préserver et soigner son foie naturellement
À chaque changement de saison, il est important d’aider son foie à éliminer les toxines accumulées. Ce «nettoyage» est d’autant plus important à l’arrivée du printemps, car il permet de booster l’organisme qui a été affaibli par le froid et les virus hivernaux. Il existe plusieurs solutions naturelles, à base de plantes, pour entreprendre une telle cure détox. Certaines facilitent la digestion, d’autres soutiennent l’élimination des toxines ou favorisent la régénération cellulaire. Découvrez dans ce dossier les remèdes naturels les plus efficaces pour soulager votre foie.
Le saviez-vous
Un organe essentiel
Le foie assure des fonctions essentielles: il nettoie le sang, élimine les substances toxiques (médicaments, alcool, etc.), fabrique plusieurs substances et nutriments (bile, protéines, etc.). Ces tâches lui demandent beaucoup d’énergie; c’est pourquoi, il n’est pas à l’abri d’un surmenage, surtout en cas d’excès alimentaires et de manque d’exercice physique. Dans ce cas, les toxines s’accumulent et les fonctions hépatiques ralentissent. Ce dysfonctionnement retentit sur tout l’organisme.
Besoin d’une détox?
Lorsque le foie est engorgé ou lésé, plusieurs symptômes peuvent apparaître. Tout d’abord, on observe généralement une fatigue persistante. À cela s’ajoute un certain inconfort au niveau du système digestif (remontées acides, ballonnements, constipation, etc.), qui s’accompagne d’une mauvaise haleine. Parallèlement, la peau peut prendre une teinte jaunâtre et «exprimer» le dysfonctionnement hépatique via divers signes, tels qu’une sécheresse ou des démangeaisons (prurit).
Les maladies hépatiques
Une mauvaise alimentation peut entraîner un dysfonctionnement temporaire du foie. Mais à long terme, une stéatose hépatique (la «maladie du foie gras») peut apparaître – une maladie dont l’incidence tend à augmenter parmi la population. Un autre trouble courant est la colique hépatique, qui se manifeste par de vives douleurs après les repas dues à la présence de calculs dans les voies biliaires. Le foie est également vulnérable aux infections virales (hépatites), aigües ou chroniques.
Coup de fouet matinal
Boire un jus de citron le matin, à jeun, donnera un vrai coup de fouet à votre foie surchargé par les excès de l’hiver! Cet agrume agit de deux façons: il stimule la production de bile et facilite la décomposition et l’élimination des graisses. La digestion sera plus efficace. On choisira de préférence des citrons issus de l’agriculture biologique. Parallèlement, on veillera à bien s’hydrater tout au long de la journée (au moins 1,5 à 2 litres d’eau), pour faciliter le drainage.
Prendre soin de son foie avec les plantes
De nombreuses plantes et aliments ont un effet bénéfique sur la fonction hépatique. Pris à jeun, en infusion après le repas ou sous forme de compléments alimentaires, ces remèdes naturels facilitent la digestion et aident à drainer le foie.
Des plantes pour détoxifier
Le desmodium est particulièrement indiqué pour protéger le foie et stimuler les fonctions de drainage hépatique. Le chardon-Marie est lui aussi préconisé pour soutenir les fonctions du foie. À l’instar de l’artichaut et du radis noir, il possède des propriétés cholérétiques avérées (cela signifie qu’il stimule la production de bile). Celles-ci sont dues à la présence de silymarine, un puissant principe actif aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Ce même principe entre dans la composition du Legalon – un médicament prescrit en cas de désordre hépatique sévère ou de maladie inflammatoire.
Les compléments alimentaires
Les compléments alimentaires formulés pour les fonctions hépatiques restent la solution idéale pour entamer une cure détox. Que ce soit pour favoriser le drainage de l’organisme (avec Vita Amaraxanthin®), ou faciliter la digestion (via les Arkofluides® d’Arkopharma ou la préparation Boldocynara® chez Vogel), il existe nécessairement un produit correspondant à vos besoins. Présentés sous forme de gélules ou d’ampoules, ils sont pratiques et idéalement dosés. En outre, certains cumulent plusieurs ingrédients dont l’action concomitante est encore plus bénéfique.
Le succès croissant des médicaments biologiques
Les médicaments biologiques, aussi appelés biomédicaments, constituent aujourd’hui une large part de l’offre pharmaceutique. Ils permettent de traiter certaines maladies chroniques auto-immunes (telles que le psoriasis, la polyarthrite rhumatoïde ou le diabète de type 1), certains cancers. Que sont exactement ces médicaments et en quoi diffèrent-ils des médicaments traditionnels? Quels sont leurs avantages?
Une rentrée sans stress ? C’est possible !
Le retour au travail après les congés estivaux nécessite toujours un certain temps d’adaptation (et une bonne dose de motivation). Pour les enfants, la transition est souvent bien plus difficile. Libérés des horaires, des devoirs et des examens depuis plusieurs semaines, ils sont généralement sujets à une certaine inquiétude, quand se profile le mois de septembre. Quelques astuces permettent néanmoins d’aborder la rentrée en toute sérénité.
Bien qu’elle ne concerne que les plus jeunes la rentrée scolaire impacte nécessairement toute la famille. Et pour cause, après deux mois «en dilettante», il est temps de (ré) adopter une routine matinale bien organisée et de nouvelles habitudes, pour que tout le monde soit prêt à l’heure H. Voici quelques conseils simple à mettre en pratique pour une rentrée tout en douceur et sans stress.
Le maître mot de la rentrée: anticipez!
Il est conseillé d’acheter les fournitures scolaires le plus tôt possible, afin de disposer de tout le choix possible et d’éviter la cohue de dernière minute dans les magasins. N’hésitez pas à acheter les articles les plus utilisés en gros: colles, gommes, stylos, correcteurs, crayons et feuilles serviront toute l’année (et les années suivantes!); ce ne sera pas perdu. Pensez également à renouveler les vêtements et chaussures de sport, y compris l’équipement de natation! Réalisés avec l’enfant, ces achats lui permettent de se projeter à l’école, dans un cadre rassurant. Vient ensuite la logistique: votre enfant va-t-il se rendre à l’école à pied ou en transport en commun? Dans ce cas, vérifiez avec lui qu’il connaît parfaitement l’itinéraire et le temps nécessaire pour l’effectuer; au besoin, n’hésitez pas à faire le trajet avec lui quelques jours avant la rentrée pour le rassurer. Si vous envisagez de le véhiculer vous-même tous les jours, essayez de contacter d’autres parents avec lesquels vous pourriez vous relayer; ainsi, ce ne sera pas tous les jours la course pour chacun d’entre vous.
Reprendre le rythme en douceur
En général, lorsque les enfants sont en vacances, les règles de la maison s’assouplissent. Les plus petits veillent plus tard, les plus grands peuvent naviguer plus longtemps sur le Web ou sur les réseaux sociaux, etc. Il est essentiel pour votre enfant d’adopter le rythme scolaire et ce, bien avant la rentrée! Rétablissez une heure de coucher et de lever «raisonnable» et régulière au moins une semaine avant le jour J (voire deux pour les plus petits). Pour rappel, entre 6 et 13 ans, un enfant doit dormir en moyenne 9 à 11 heures par nuit pour être au top de ses capacités; de 14 à 17 ans, la fourchette moyenne se réduit à 8-10 heures de sommeil. Parallèlement, veillez à faire le point sur l’usage des écrans (smartphones, ordinateurs): il est important de fixer des règles pour le bien-être de votre enfant. Une étude menée par la Haute école zurichoise de sciences appliquées (étude MIKE) a montré qu’un enfant sur trois possédant son propre téléphone portable l’utilise au moins une fois par semaine durant les heures dédiées au sommeil! Enfin, si votre enfant a éprouvé l’an passé des difficultés dans certaines matières, vous pouvez lui suggérer, deux ou trois semaines avant la rentrée, de revoir ses cours et exercices, ne serait-ce qu’une heure par jour. La transition sera ainsi moins brutale et il se sentira plus confiant.
Des gestes et des mots pour rassurer
Si la perspective de revoir ses camarades de classe est généralement séduisante, c’est généralement l’environnement scolaire – et ses contraintes – qui suscite l’appréhension de votre enfant. S’il fait, de surcroît, ses premiers pas dans un nouvel établissement où il ne connaît personne, l’inquiétude sera évidemment encore plus grande. Prenez le temps de discuter avec lui, de l’amener à exprimer ses craintes, pour pouvoir le rassurer. Parlez de l’école de façon positive en lui expliquant tout ce qu’elle va lui apporter. Revoyez ensemble le déroulement de la journée à venir et expliquez-lui qu’il est tout à fait capable de relever de nouveaux défis, que vous avez confiance en lui. Enfin, la veille du jour J, de même que les jours suivants, vous pouvez proposer à votre enfant de préparer (avec lui, s’il est en bas âge) sa tenue et son sac d’école pour le lendemain. De cette façon, aucun risque d’oublier quelque chose dans la précipitation et d’être dans l’embarras le jour de la rentrée. De votre côté, préparez la table du petit-déjeuner! Ces quelques minutes gagnées offriront sans aucun doute à toute la famille un réveil plus paisible.