Et si vous laissiez votre voiture au garage pour vous rendre au travail ou pour toute autre activité nécessitant un déplacement? Vélo, marche, trottinette, rollers… Se déplacer en mode «mobilité douce» comporte de nombreux avantages autant pour l’organisme que pour l’environnement. Mais que recouvre le concept de mobilité douce? Quels sont les bienfaits de ce mode de déplacement sur le corps et pour la planète? Enfin, comment profiter des avantages de la mobilité douce en dépit des caprices de la météo? Tour d’horizon des principales informations à garder en tête.
Les bienfaits de la mobilité douce
Travail, loisirs, formation, service, achats… Quel que soit le motif de votre déplacement, vous pouvez opter pour le parcours le plus sûr en mobilité douce. S’activer physiquement pour réaliser ces trajets quotidiens ou ponctuels est bon pour la santé, comme pour la planète. État des lieux.
Lutter contre la sédentarité
Une pratique régulière de la marche, du vélo, du roller ou de la trottinette permet de prévenir un nombre important de maux comme les pathologies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète ou encore le stress et les troubles de l’humeur. La mobilité douce est un excellent moyen pour lutter contre le manque d’activité physique qui touche plus de 65% des adultes et 80% des adolescents selon l’Organisation mondiale de la santé. Par exemple, marcher à une allure moyenne, au moins 30 minutes quotidiennement, diminue de 20 à 25% le risque de maladie cardiovasculaire ou de décès prématuré.
Protéger la planète et faire des économies
Plus d’un tiers de la consommation totale d’énergie est engendrée par les transports. Ils sont la première cause de bruit et de pollution de l’air. La mobilité douce constitue donc une alternative très efficace pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, la pollution sonore, les problèmes d’embouteillage ou encore la dégradation des paysages urbains et ruraux. La mobilité douce est aussi un bon moyen de réduire les dépenses: pas d’achat de voiture, ni de carburant, sans compter les assurances et le coût des places de stationnement.
Les réflexes à adopter pour rouler à vélo en hiver
Froid, nuit qui tombe vite, chaussée enneigée ou verglacée, opter pour la mobilité douce en hiver n’est pas impossible, mais des précautions s’imposent! Comment se vêtir de manière optimale? Quelles sont les pièces mécaniques de votre vélo à contrôler? Et surtout, comment adapter sa conduite?
Comment s’habiller par temps froid?
Lutter contre le froid lorsque l’on fournit un effort physique nécessite de porter des habits respirants ou de superposer plusieurs couches de vêtements, dont un sous-vêtement respirant à manches longues, un sweat ou pull et une veste imperméable. Les parties les plus sensibles à couvrir sont la tête, grâce à un bonnet ou une cagoule sous casque, les mains avec des gants ou des manchons et enfin, les orteils grâce à des chaussettes chaudes classiques ou des chaussettes et semelles chauffantes. Du point de vue de la sécurité, veillez à être toujours vu des autres usagers de la route grâce à un gilet rétro-réfléchissant et des feux puissants sur votre monture!
Un vélo et une conduite adaptés
Tout d’abord, veillez à ce que votre système de freinage, votre dérailleur et votre chaîne soient bien nettoyés et lubrifiés. Après cette maintenance de base sur les pièces mécaniques, baissez un peu la pression de vos pneus pour améliorer leur adhérence sur la route. Par temps neigeux ou pluvieux, vous pouvez installer des pneus un peu plus larges ou des pneus à crampons. En hiver, réduisez votre vitesse pour prévenir toute chute ou anticiper la rencontre d’un obstacle, comme une intersection ou une plaque d’égouts ou de glace. Dès que possible, empruntez les pistes cyclables et veillez à rouler sur la neige non tassée.