Allergie et intolérance alimentaires ne font pas intervenir les mêmes mécanismes. Si les symptômes peuvent se ressembler, l’intolérance ne met pas en jeu le pronostic vital à court terme. Les deux principales intolérances alimentaires sont celle au lactose et celle au gluten.
l’intolérance au lactose
L’intolérance au lactose survient parce que l’organisme ne possède pas assez de lactose pour bien digérer le lactose (le sucre du lait). L’ingestion de lait ou de produits laitiers provoque alors des désagréments intestinaux. L’intolérance au lactose est rare chez les enfants en bas âge et devient plus courante à partir de 5 ans.
l’intolérance au gluten
L’intolérance au gluten – également appelée maladie coeliaque – est une maladie autoimmune, en partie génétique. Chaque ingestion de gluten (présent dans des céréales comme le blé, l’orge, le seigle) produit des anticorps qui altèrent les parois de l’intestin. En résulte une malabsorption de certains nutriments (vitamines, fer, calcium…) à l’origine des carences alimentaires pouvant générer de graves conséquences. Les personnes atteintes doivent suivre un régime strict sans gluten à vie. C’est le plus souvent entre 6 mois et 2 ans qu’on peut s’apercevoir de cette intolérance, après l’introduction du gluten dans le régime alimentaire. S’il existe un risque génétique dans la famille, Sarah Nussbaumer, nutritionniste, recommande de nourrir l’enfant au sein et d’introduire le gluten avant l’arrêt de l’allaitement maternel car des études récentes prouvent que cela diminue les risques.