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Catégorie : Dossier

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Tirez la langue pour mieux la connaitre

le 27 août 2025dans Dossier

La bouche est une partie essentielle de notre anatomie. Et pour cause: elle est la porte d’entrée du tube digestif et des voies respiratoires. En prendre soin est donc fondamental pour éviter que des germes ne pénètrent plus profondément dans l’organisme. Elle abrite la dentition, ainsi que la langue, l’organe principal du goût, qui mérite lui aussi la plus grande attention.

La langue humaine mesure 10 centimètres en moyenne. La partie postérieure (ou pharyngienne), au plus proche de la gorge, constitue environ un tiers de sa longueur. La partie antérieure, dite orale, constitue les deux autres tiers. Cet organe possède une double innervation, motrice et sensorielle. Il sert à la mastication (ses muscles aident à positionner la nourriture ingérée entre les dents), à la déglutition et à la phonation. Il contribue également au nettoyage (superficiel) des dents.

Un tapis de milliers de papilles
La surface de la langue est recouverte de papilles gustatives, qui nous permettent de percevoir les goûts et les textures des aliments. Environ 8000 papilles gustatives sont réparties dans notre cavité buccale, non seulement sur l’ensemble de la langue, mais aussi dans le larynx et le voile du palais. On distingue quatre formes de papilles: les caliciformes, les fongiformes, les filiformes et l’organe principal du goût, qui mérite lui aussi la plus grande attention.

La langue dans tous ses états
En temps normal, la surface de la langue apparaît rosée et homogène. Mais il peut arriver qu’elle prenne une couleur et/ou un aspect inhabituel. Cela peut être le signe d’une infection ou d’un autre problème de santé. Une langue «fraise» ou «framboise», caractérisée par un gonflement de la langue et une desquamation des papilles, peut par exemple révéler une infection à streptocoques A, comme la scarlatine ou une angine bactérienne. Une langue jaune peut indiquer un problème hépatique. Elle peut également devenir blanchâtre en cas de candidose orale, plus communément appelée «muguet» – une infection causée par le champignon Candida albicans. Ce dépôt blanc s’accompagne généralement d’une mauvaise haleine. La déshydratation ou la prise de certains médicaments (antidépresseurs, antihistaminiques) peuvent égale- ment être à l’origine de cette décoloration de la langue. Si votre langue prend l’aspect d’une carte géographique, il s’agit probable- ment d’une «glossite exfoliatrice marginée» ou «glossite migratoire bénigne», qui se manifeste par l’apparition de zones roses et lisses dépourvues de papilles, délimitées par des bordures blanches et bosselées. Cette affection est bénigne mais peut entraîner une altération du goût. Enfin, le syndrome de «la langue noire velue», ainsi nommé du fait de l’allongement des papilles atteintes, qui se colorent en noir – et ressemblent ainsi à des poils – est une affection favorisée par une mauvaise hygiène buccodentaire, une alimentation essentiellement molle (donc sans effet exfoliant), le tabagisme et certains médicaments. Bien qu’impressionnante, cette affection est bénigne et se traite en corrigeant ces facteurs prédisposant.

L’aspect et la couleur de la langue sont des indicateurs de santé.
les foliées. Les filiformes, situées de part et d’autre du sillon médian, sont les plus nombreuses. Grâce à toutes ces petites protubérances, nous reconnaissons les cinq saveurs que sont le salé, le sucré, l’acide, l’amer et l’umami – ce dernier ayant été officiellement reconnu comme la cinquième saveur de base en 1985. À noter que contrairement à certaines croyances, il n’existe pas sur la langue une zone dédiée à la reconnaissance de chaque saveur. La recherche contemporaine a en effet révélé que toutes les papilles réagissent à toutes les saveurs, quel que soit leur emplacement; en revanche, leurs seuils de sensibilité diffèrent. En effet, chaque papille gustative possède 50 à 100 cellules réceptrices pour chaque saveur et chacune possède un mélange bien spécifique de ces cellules réceptrices. C’est pourquoi, chacune est plus ou moins sensible à l’une ou l’autre saveur. En dehors de ses rôles de premier plan dans l’alimentation et la parole, la langue est aussi un précieux indicateur de santé.

Prendre soin de sa langue
Pour éviter tous ces désagréments et préserver l’équilibre buccal, une bonne hygiène buccodentaire s’impose. Celle-ci repose sur un brossage minutieux des dents (au moins deux fois par jour), suivi d’un brossage doux de la langue à l’aide d’une brosse à dents à poils souples (ou d’un gratte-langue), qui permettra d’éliminer les bactéries qui s’accumulent à sa surface (et qui provoquent parfois une mauvaise haleine). Appliquez une petite quantité de dentifrice, en commençant par l’arrière de la langue et brossez doucement vers l’avant en effectuant des mouvements de va-et-vient. Pour compléter ce nettoyage, utilisez un bain de bouche mentholé pour lutter contre la mauvaise haleine et la formation de plaque dentaire. Mais attention aux bains de bouche antiseptiques! En cas d’usage prolongé, ils peuvent déséquilibrer la flore bactérienne naturelle- ment présente dans la bouche.

Il vous arrive de vous mordre accidentellement la langue au cours de la mastication? Oui, c’est très douloureux, car la langue possède de multiples terminaisons nerveuses. Néanmoins, ces lésions sont le plus souvent bénignes et guérissent d’elles-mêmes rapidement. Soyez toutefois vigilant: des morsures fréquentes au même endroit peuvent révéler un problème de malocclusion dentaire. Dans ce cas, un traitement d’orthodontie peut être nécessaire. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter votre dentiste!

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Précieuses gencives

le 27 août 2025dans Dossier

Socle et gardiennes de nos dents, les gencives ont une fonction déterminante pour la santé bucco-dentaire. Pourtant, elles ne reçoivent pas toujours les soins attentifs qu’elles mériteraient. Alors essayons aujourd’hui de remettre la gencive au milieu du visage !

Mieux connaître ses gencives
On nomme «parodonte» l’ensemble des tissus qui soutiennent et entourent les dents. Les deux principaux composants du parodonte sont l’os alvéolaire, dans lequel sont ancrées les racines des dents, et la gencive. Cette dernière recouvre et protège l’os, maintient les dents, les préserve, et forme une barrière protectrice autour d’elles. La gencive est constituée d’une couche de sur- face, semblable à de la peau, et d’une couche inférieure de tissu conjonctif riche en vais- seaux sanguins, en nerfs et en fibres de collagène.

Une gencive saine se caractérise par :

  • une teinte rosée, avec des nuances individuelles plus claires ou plus foncées. L’aspect est lisse, mais en réalité légère- ment piqueté lorsqu’on l’observe de plus près, tel une «peau d’orange».
  • une texture ferme, mais pas dure ni enflée, très légèrement souple lorsqu’on appuie
  • l’absence de saignement lors du brossage ou du toucher.

Gingivite et parodontite
Les conditions qui règnent à l’intérieur de la bouche (chaleur, humidité, résidus alimentaires) favorisent la prolifération de micro-organismes en tous genres. En cas de mauvaise hygiène bucco-dentaire, de petites colonies de bactéries parviennent à adhérer à la surface des dents, puis se mélangent à des protéines salivaires, du sucre et des minéraux pour former une pellicule blanchâtre et collante : la plaque dentaire. Si la plaque n’est pas éliminée, elle durcit et se transforme en quelques jours en un dépôt tenace : le tartre. Dans ce sanctuaire aménagé entre les dents et les gencives, les bactéries peuvent se développer à leur guise. Les toxines inflammatoires qu’elles produisent sont la principale cause des gingivites. Il faut bien comprendre ici que la gingivite est une maladie d’origine infectieuse, donc à prendre au sérieux, même si les symptômes initiaux (gencive rouge, enflée, saignant facilement) peuvent parfois sembler anodins, voire passer inaperçus. Car une gingivite non traitée peut se propager au reste des tissus de soutien de la dent, insidieusement et sur plusieurs années, et y causer des lésions souvent irréversibles. On parle dans ce cas de parodontite (ou parodontose), une inflammation profonde susceptible de mettre en péril non seulement l’intégrité des dents (déchaussement, destruction de l’os de la mâchoire, perte des dents, abcès, etc.) mais également d’impacter la santé dans son en- semble.

Facteurs de risque
Des soins bucco-dentaires négligés représentent incontestablement le principal facteur de risque des gingivites et des parodontites. Les autres éléments qui impactent la santé bucco-dentaire sont principalement :

  • Le tabac : fumer multiplie par dix (!) le risque de parodontite, en déséquilibrant la flore buccale, en affaiblissant le système immunitaire local et en augmentant la production de tartre.
  • Le régime alimentaire : le rôle négatif des sucreries et des sodas n’est plus à rappeler, tout comme celui de l’alcool, qui irrite les tissus de la bouche et interfère avec leur
  • Certains médicaments présentent des effets indésirables au niveau de la cavité buccale. Le plus fréquent est la sécheresse buccale, qui rend les gencives plus sensibles aux inflammations et aux infections.

Votre pharmacien ou votre dentiste vous renseigneront plus précisément à ce sujet.

Mieux vaut prévenir que guérir
En toute cohérence avec ce qui précède, la prévention des maladies du parodonte re- pose avant tout sur l’hygiène bucco-dentaire. Celle-ci est contraignante, elle implique une vigilance quotidienne de la plus tendre enfance jusqu’à un âge avancé, raison pour laquelle les «écarts de conduite» ne sont pas rares … et les affections du parodontes classées à la sixième place des maladies les plus fréquentes au monde !

Le brossage des dents doit être effectué après chaque repas. Une technique de brossage correcte est essentielle, tout comme l’usage d’une brosse à dent souple de qua- lité et d’un dentifrice adapté. L’opération doit durer au minimum deux minutes. Mais même la meilleure brosse à dent n’est pas capable d’atteindre toutes les zones à risque, spécialement celles situées entre les dents. Pour cela, après le brossage, l’usage de brossettes ou de fil dentaire s’impose. On terminera avec un bain de bouche pour un effet supplémentaire sur le tonus des gencives et contre la formation de plaque.

En parallèle à l’hygiène quotidienne, un contrôle chez le dentiste et un détartrage annuel, voire plus souvent si nécessaire, est indispensable pour éliminer le tartre qui a malgré tout réussi à s’accumuler. Enfin, il est recommandé privilégier une alimentation équilibrée, pauvre en sucre et en graisses, mais riche en vitamines (spécialement C et D) et minéraux (calcium en premier lieu). Une mastication lente et prolongée favorise la salivation et le nettoyage naturel des dents.

Vitaminez vos gencives !

Vitamine C : essentielle à la production de collagène, qui est le composant principal des tissus de soutien des dents. On se souvient des marins d’autrefois qui partaient plusieurs mois en mer et qui perdaient leur dents à cause du scorbut, une carence en vitamine C, faute de pouvoir manger des produits frais.

Vitamine D : action pro-immunitaire et anti-inflammatoire favorable aux gencives. Indis- pensable à l’absorption du calcium et du phosphore nécessaires à la minéralisation des dents.

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Complément alimentaire à base de ferments lactiques vivants, vitamines C et D. Dès 6 ans. Sucer 1 à 2 comprimés par jour.

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Duel au soleil

le 28 mai 2025dans Dossier

Le soleil, sans qui la vie sur terre ne serait tout simplement pas possible, est en même temps cause potentielle de dommages graves, voire mortels, à l’être humain. Comment gérer ce paradoxe ? Comment concilier bienfaits et méfaits de l’astre du jour ? Voici quelques éléments de réponse.

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Dans la peau de bébé

le 28 mai 2025dans Dossier

Bien avant l’apparition des autres sens, dès le premier mois de grossesse pour être précis, le sens du toucher s’active pour transmettre au fœtus les premières informations du monde qui l’entoure. La peau continuera à jouer un rôle central dans le développement physique et psychique de l’enfant, et ce longtemps après la naissance. Fragile et sensible, l’organe du toucher est une cible vulnérable à toutes sortes de problèmes dermatologiques et nécessite des soins attentifs.

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Photoprotection au-delà des UV

le 28 mai 2025dans Dossier

Le besoin de photoprotection est essentiel dans la lutte contre les cancers cutanés et dans la prévention du vieillissement prématuré de la peau (1). S’exposer souvent au soleil abîme les cellules de la peau et fragilise sa structure.

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Allergies: des réactions immunitaires exacerbées, potentiellement mortelles

le 28 mars 2025dans Dossier

À ce jour, plus de mille substances allergisantes, appelées allergènes, sont répertoriées dans la nomenclature des allergènes établie par l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Union internationale des sociétés d’immunologie. Pollens, poussières, poils d’animaux, lait, soja, fruits à coque, etc. On estime que 25 à 30% des individus dans le monde sont allergiques à l’une ou l’autre de ces substances. Et ce chiffre tend à augmenter! Mais quels sont les mécanismes biologiques mis en œuvre? Comment se manifestent les réactions allergiques et quels sont les facteurs de risque? Les réponses dans ce dossier.


Le saviez-vous?

Un système immunitaire hypersensible
Les allergies comptent parmi les affections chroniques les plus répandues dans le monde. Elles résultent d’une réponse excessive du système immunitaire à certaines substances normalement inoffensives (pollens, poussières, poils d’animaux, latex, etc.). Ces substances, appelées «allergènes», peuvent être inhalées, ingérées ou pénétrer par la peau. Les allergènes les plus courants sont les pollens, certains aliments (arachide, oeuf, lait, poisson, etc.) ou encore le venin d’hyménoptère. Une allergie peut apparaître pour la première fois à tout âge ou réapparaître après de nombreuses années de rémission.

Un mécanisme de défense
La réaction allergique repose sur l’activité d’une classe d’anticorps appelés immunoglobulines E (IgE). Au premier contact avec l’allergène, l’organisme produit des IgE spécifiques contre lui. C’est la phase de sensibilisation, lors de laquelle ces IgE se fixent à la surface de certaines cellules immunitaires. Lors d’un contact ultérieur avec le même allergène, ces cellules dotées d’IgE à leur surface vont capter l’allergène. Ceci va provoquer la libération de médiateurs de la réaction allergique, telles que l’histamine. S’ensuivent des symptômes divers (démangeaisons, larmoiement, difficultés respiratoires, etc.).

Une palette de symptômes
Les symptômes d’une réaction allergique varient en fonction du type et de la quantité d’allergène rencontré et de la manière dont le système immunitaire réagit à celui-ci. Une allergie peut provoquer des symptômes cutanés (urticaire, dermatite, eczéma), oculaires (conjonctivite), respiratoires (rhinite, crise d’asthme, œdème) et/ou digestifs (douleurs abdominales, vomissements, diarrhées). Des symptômes graves peuvent aussi apparaître, comme un œdème de Quincke pouvant obstruer les voies aériennes ou une réaction généralisée (anaphylaxie).

Plusieurs facteurs de risque
Les allergies sont courantes. Dans les pays développés, environ 20% des personnes sont touchées par la rhinite allergique et environ 6% présentent au moins une allergie alimentaire. Les personnes ayant des antécédents familiaux d’allergies ont un risque accru de développer une maladie allergique. Des facteurs environnementaux augmentent aussi le risque. Ils comprennent une exposition répétée à des substances allergènes ou à des polluants. À l’inverse, le contact avec de multiples antigènes pendant l’enfance peut aider le système immunitaire à répondre normalement aux allergènes.


A quoi ça sert?

L’anaphylaxie: une urgence vitale

L’anaphylaxie représente la forme la plus grave d’une allergie. Comme les autres ré- actions allergiques, elle ne se produit pas suite à la première exposition à l’allergène, mais peut survenir lors d’une exposition ultérieure. Elle apparaît alors rapidement et peut entraîner la mort.

Des causes bien identifiées
En Suisse, les venins d’insectes (notamment les hyménoptères) sont la cause la plus fré- quente de réactions anaphylactiques sévères chez les adultes. Ils sont suivis par les médi- caments (antibiotiques, anesthésiques, AINS, etc.) et les aliments (arachides, fruits de mer, œufs, etc.). Ces derniers restent la principale cause d’anaphylaxie chez les enfants. Une réaction anaphylactique peut également sur- venir au contact du latex, ou suite à un effort physique. Le risque reste rare dans le cas d’al- lergies polliniques. Le plus souvent, la réac- tion se déclenche dans les 15 minutes suivant l’exposition à l’allergène.

Symptômes et traitement
Les réactions anaphylactiques commencent souvent par une sensation de malaise, suivie de sensations de picotements et de vertiges. Des symptômes sévères surviennent ensuite rapidement: gêne respiratoire, chute de la pression artérielle, symptômes cutanés et digestifs et/ou troubles du rythme cardiaque. Le choc anaphylactique est subdivisé en plu- sieurs stades (de I à IV), en fonction du degré de gravité. Le stade IV, le plus grave, implique un arrêt respiratoire et/ou un arrêt cardiaque. L’adrénaline en intramusculaire continue d’être le traitement de première intention des cas graves.

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Nez, gorge, oreilles: un trio très vulnérable en hiver

le 29 janvier 2025dans Dossier

Les infections oto-rhino-laryngologiques (ORL) sont très fréquentes en hiver. Les virus responsables de ces maladies ne sont pas plus nombreux, mais le froid leur permet de persister plus longtemps dans l’air. En outre, les basses températures affaiblissent nos défenses immunitaires… et facilitent la propagation des maladies. En effet, les microbes se transmettent plus facilement d’un individu à l’autre, car nous avons tendance à rester à l’intérieur et à moins aérer nos habitats. Rhinopharyngite, bronchite, angine, otite… Pourquoi toute la sphère ORL est-elle impactée? Quels sont les virus les plus courants? Comment s’en prémunir et traiter les symptômes?


Le saviez-vous?

Des organes interconnectés
La sphère ORL comprend les oreilles, le nez et la gorge. Ces organes sont le siège de plusieurs sens (l’ouïe, le goût et l’odorat) et exercent des fonctions cruciales, comme la respiration, la parole et la déglutition. L’oreille moyenne est reliée au rhinopharynx (la voie aérienne située à l’arrière du nez) via un petit conduit appelé «trompe d’Eustache». Le rhinopharynx communique lui-même avec les narines et la cavité buccale. Cette interconnexion explique pourquoi l’infection d’une zone de la sphère ORL peut rapidement impacter les autres parties.

Des virus qui aiment le froid
Les adénovirus, les virus influenza A et B, le virus respiratoire syncytial et le coronavirus sont les principaux virus responsables des infections ORL. Ils sont à l’origine de rhinopharyngites, d’angines, de la grippe, de rhumes, de bronchiolites et du Covid. Ces virus circulent toute l’année, mais persistent plus longtemps dans l’air sec et froid. Ils se transmettent par les gouttelettes de salive, ainsi qu’au contact direct de personnes infectées ou d’objets contaminés. L’infection est facilitée par le fait que le froid altère la réponse immunitaire de la muqueuse du nez, notre première ligne de défense.

Des antibiotiques rarement indiqués
Les infections ORL sont les plus fréquentes des infections de l’enfant. Dans la majorité des cas, ces infections sont dues à des virus et ne nécessitent donc pas de traitement antibiotique. En revanche, les angines bactériennes, à streptocoque du groupe A, doivent être traitées par antibiotique (après confirmation par un test diagnostic). Les otites moyennes aiguës purulentes survenant chez les enfants de moins de 2 ans (et d’autres formes compliquées chez les plus grands), ou encore une sinusite maxillaire d’origine bactérienne requièrent elles aussi un antibiotique.

Quand on ne sent plus rien
Une infection virale sévère ou mal soignée peut conduire à une perte totale (anosmie) ou partielle (hyposmie) de l’odorat. Les personnes concernées ne parviennent plus à reconnaître les saveurs des aliments, car c’est l’odorat qui permet d’identifier et d’apprécier les arômes. La perte d’odorat est un symptôme courant du Covid. Elle est le plus souvent temporaire, mais peut persister plus de six mois chez 10% des patients environ. Or, ce trouble peut avoir de lourdes conséquences, non seulement au niveau alimentaire, mais aussi au niveau psychologique et social.

Prévenir et traiter une infection ORL

Les infections ORL sont quasi inévitables en hiver. Heureusement, il ne s’agit bien souvent que d’infections bénignes, de type rhinopharyngite. Sachez qu’un adulte peut être affecté jusqu’à 4 fois par an! Voici quelques conseils pour déjouer ces virus ou soulager les symptômes si vous avez finalement capitulé…

Comment éviter l’infection?
Pour prévenir les infections ORL, il est recommandé de laver régulièrement son nez avec une solution saline. La muqueuse nasale pourra ainsi assurer pleinement son rôle protecteur. Veillez également à aérer votre logement et votre lieu de travail plusieurs minutes chaque jour. Bien entendu, un lavage minutieux et fréquent des mains s’avère indispensable – de surcroît si vous prenez les transports en commun! Vous pouvez par ailleurs renforcer votre système immunitaire en mangeant des aliments riches en vitamines et minéraux, en faisant de l’exercice et en dormant suffisamment.

Les bons réflexes pour traiter l’infection
Le lavage de nez reste de mise si l’infection est installée; cela permettra d’évacuer les sécrétions nasales. Si besoin, du paracétamol aidera à faire baisser la fièvre et à calmer les maux de gorge ou les maux de tête associés. Parallèlement, il est conseillé de boire beaucoup d’eau. En cas d’angine virale, des gargarismes à l’eau salée et la consommation d’aliments froids (glaces) peuvent calmer la douleur. Enfin, les inhalations de vapeur d’eau chaude agrémentée de quelques gouttes d’huile essentielle (eucalyptus ou menthe poivrée) auront un effet décongestionnant et anti-inflammatoire très appréciable.

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Si MyPop consult n’existait pas, il faudrait l’inventer

le 3 janvier 2025dans Dossier

L’offre de consultations en pharmacie MyPop consult perpétue l’engagement plus que centenaire de Pharmacie Populaire d’apporter des réponses immédiates, simples et accessibles aux problèmes de santé des Genevois.

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L’échinacée-mania

le 29 octobre 2024dans Dossier

Comme à l’accoutumée, l’échinacée se retrouve en tête d’affiche des acteurs de la prévention hivernale. Faisons plus ample connaissance avec cette espèce rustique réputée pour ses bienfaits sur le système immunitaire.

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Vitamines et fortifiants: des alliés précieux à tout âge

le 29 octobre 2024dans Dossier

En hiver, il est important de fortifier son organisme pour faire face aux agressions extérieures – et ce, quel que soit son âge. Mais comme chacun sait, les besoins nutritionnels évoluent au cours de la vie. Ainsi, un enfant en pleine croissance n’a pas les mêmes besoins qu’une personne âgée, dont le métabolisme est naturellement ralenti. Comment choisir les compléments vitaminés les plus adaptés en fonction de son âge et de son état de santé?

Pour commencer, rappelons qu’une alimentation saine, variée et équilibrée, favorise le bon fonctionnement de notre organisme. Des troubles du sommeil, un excès de stress ou toute autre difficulté passagère peuvent néanmoins perturber le métabolisme et affaiblir l’organisme. Ce dernier est alors beaucoup plus vulnérable aux agents pathogènes. La solution? Le juste mélange de vitamines et minéraux sous forme de compléments.

Protéger son corps des agressions extérieures
Encore faut-il connaître ses propres besoins, car ceux-ci diffèrent selon l’âge et le sexe! Les enfants et adolescents doivent par exemple bénéficier d’un apport suffisant en calcium et vitamine D, tous deux essentiels au bon développement osseux. Dès la puberté, les jeunes filles doivent par ailleurs surveiller leur apport en fer pour éviter l’anémie. À partir de la vingtaine, et jusqu’à l’âge de 40 ans environ, l’organisme doit être suffisamment robuste pour faire face aux aléas de la vie quotidienne. Les vitamines B sont très importantes à cette période. Elles soutiennent le système immunitaire, le système nerveux et le renouvellement cellulaire (en particulier celui des globules rouges). Les femmes enceintes ou envisageant une grossesse doivent particulièrement veiller à leur apport en acide folique (vitamine B9). Un supplément en magnésium peut aider à réduire le stress et à améliorer le sommeil. Les antioxydants (vitamines C et E, zinc, sélénium) seront par ailleurs de précieux alliés pour protéger les cellules du stress oxydatif.

Lutter contre le vieillissement
Entre 40 et 60 ans s’installent les premiers signes du vieillissement. À ces âges, les compléments alimentaires à base d’acides gras oméga 3 ou de coenzyme Q10 (ubiquinone) peuvent aider à protéger la fonction cardiovasculaire. Les probiotiques peuvent, quant à eux, soulager les troubles digestifs, fréquents à cette période de la vie. Enfin, des apports suffisants en vitamines A et C aident à préserver au maximum la vue et la jeunesse de la peau. Les femmes doivent rester attentives à leurs apports en vitamine D et calcium, qui aident à prévenir la perte osseuse (le risque d’ostéoporose augmente après la ménopause). Oméga 3, antioxydants, magnésium, vitamines A, B, C et D,… Ces nutriments demeurent essentiels passé 60 ans. D’autant plus qu’à cet âge, l’absorption des nutriments par les intestins se révèle beaucoup moins efficace. Les vitamines et les sels minéraux, notamment le calcium, sont moins bien assimilés. C’est pourquoi des compléments alimentaires peuvent être nécessaires.

Des interactions parfois dangereuses
Les vitamines et minéraux existent en ampoules, poudre soluble ou comprimés, sous leur forme unitaire ou sous forme de mélanges multivitaminés. Dans tous les cas, l’avis d’un professionnel de santé (médecin ou pharmacien) est nécessaire avant de faire votre choix. En effet, les compléments alimentaires contiennent des substances pouvant parfois interagir entre elles ou avec des médicaments. Par exemple, le calcium peut perturber l’action de certains médicaments contre les troubles cardiaques. De même, le ginkgo, la vitamine E et les acides gras oméga 3 ne doivent pas être pris en même temps que l’aspirine ou les médicaments anticoagulants: et pour cause, ces compléments ont déjà un effet fluidifiant sur le sang.

Gare aux excès!
Il faut par ailleurs veiller à bien respecter les doses recommandées, car en cas d’excès, certains compléments peuvent devenir toxiques. C’est par exemple le cas de la vitamine A, dont la surconsommation provoque de graves problèmes hépatiques. La fonction rénale peut elle aussi être lourdement endommagée en cas de prise d’un ou plusieurs compléments sur une longue période. Rappelons que la fonction des reins est d’éliminer ce que le corps n’utilise pas. Ainsi, consommés en excès, certains composés peuvent entraîner des calculs rénaux, voire une insuffisance rénale. C’est le cas pour la vitamine C, la vitamine D et les compléments hyper-protéinés. En cas de pathologie rénale, tous les compléments nutritionnels (vitamines, minéraux ou oligoéléments) sont à éviter.

En conclusion, il est crucial de consulter un médecin ou un pharmacien avant toute automédication, surtout si vous souffrez de maladies préexistantes ou prenez des médicaments. En fonction de votre état de santé et de votre mode de vie, il pourra vous orienter vers les compléments les plus adaptés.

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