Depuis le temps, tout le monde ou presque a entendu parler d’Octobre Rose, la campagne mondiale de sensibilisation au dépistage du cancer du sein et de récolte de fonds pour la recherche. Et pourtant il reste tant à faire …
40 ans déjà, 40 ans seulement
Quand en 1985 a lieu le premier «mois de la sensibilisation au cancer du sein», par- rainé par l‘American Cancer Society et une entreprise pharmaceutique, la porte de la prévention du cancer du sein s’entrouvre à peine : la précision des mammographies commence à s’améliorer, la santé publique s’organise peu à peu, les traitements progressent mais sont encore insatisfaisants. Une nouvelle impulsion a lieu quelques an- nées plus tard, avec le lancement du célèbre ruban rose par Evelyne Lauder, belle-fille d’Estée Lauder, qui devient rapidement le symbole mondial du combat contre le cancer du sein. Le mouvement prend alors de l’ampleur et Octobre Rose s’impose chaque année davantage comme un événement incontournable, à l’origine d’une partie des extraordinaires progrès préventifs et cura- tifs réalisés ces dernières décennies.
Des paroles et des actes
Cette année encore, comment pourrait-il en être autrement, un nombre considérable d’actions de sensibilisation et de soutien auront lieu en octobre de par le monde. A Genève, conférences, expositions, courses et diverses initiatives offriront à chacun l’occasion de participer à sa façon. Comme le 7 octobre 2025 aux Hôpitaux Universitaires, où se tiendra de 9h à 16h. un événement grand public pour mieux comprendre le cancer du sein, avec la participation de la Ligue genevoise contre le cancer, la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer, la Fondation Otium, entre autres. Deux jours plus tôt, le dimanche 5 octobre, les sportifs (dont l’équipe Pharmacie Populaire!) auront pu courir ou marcher à la Course de l’Espoir, dont les fonds récoltés sont entièrement reversés à la Ligue genevoise contre le cancer. A défaut, le simple fait de s’informer et de parler de ce sujet autour de soi représente déjà un engage- ment fort, susceptible de sauver des vies !
Pharmacie Populaire solidaire
Toute pharmacie compte dans sa clientèle des femmes atteintes du cancer du sein qu’il faut accompagner sur leur parcours thérapeutique, Pharmacie Populaire ne fait pas exception. De par leur proximité et
leur disponibilité, nos équipes officinales sont des interlocuteurs de confiance pour partager les difficultés rencontrées. Parmi celles-ci, le fait de devoir prendre sur plu- sieurs années des médicaments indispensables à la guérison mais comportant des effets indésirables significatifs. Ou encore soigner sa peau, ses cheveux ou ses ongles mis à mal par les thérapies. Là aussi des solutions existent en pharmacie, à l’image des produits de la gamme dermocosmétique MÊME, testés cliniquement auprès de personnes sous traitement anticancéreux. Quant au vendredi 17 et au samedi 18 octobre, veille de la Journée mondiale contre le cancer du sein, Pharmacie Populaire mettra à nouveau son réseau d’officine au service de L’association Savoir Patient, un autre interlocuteur de confiance pour les femmes concernées par le cancer du sein. Chaque client aura à cette occasion la possibilité d’ajouter CHF 2.– à ses achats, mon- tant reversé au profit de l’Association Savoir Patient. L’an passé, la même opération a permis à Pharmacie Populaire de remettre un chèque de CHF 8’000.– au profit de la lutte contre le cancer du sein !

L’association Savoir Patient (ASAP) et Le Réseau Cancer du Sein
Créée à Genève voici tout juste 20 ans, l’ASAP s’ingénie à «faire de l’expérience de chacun le trésor de tous». L’association part du constat qu’être confronté à une maladie induit une expertise qu’il faut mettre en va- leur et utiliser. Le savoir et l’expérience sont en effet des paramètres complémentaires. Dans le domaine de la santé, le partenariat soignés/soignants recentre les actions de soins autour des besoins réels des patients. On touche là du doigt l’un des objectifs centraux d’une association comme l’ASAP, celui d’améliorer les protocoles de prise en charge médicale et sociale grâce aux retours des principaux concernés, les patients!
Pour sa part, le Réseau Cancer du Sein est un réseau romand créé en 2001 constitué de plus de 30 organismes, issus du secteur privé, public et associatif. Patientes, professionnels de la santé et du social ainsi que chercheurs collaborent main dans la main pour améliorer les soins, le parcours et la
qualité de vie des femmes touchées par le cancer du sein. Hébergé par l’ASAP, le Réseau Cancer du Sein multiplie les pro- jets novateurs «par les femmes pour les femmes». Comme celui de l’Observatoire des Effets Adverses, qui recueille les informations transmises directement par les patientes au sujet non seulement des effets secondaires des traitements, mais de toute difficulté survenue dans le parcours thérapeutique ou le vécu de la maladie.

