Les personnes souffrant de sécheresse oculaire pensent d’abord que celle-ci s’explique sûrement par leur manque de liquide lacrymal. Une carence lipidique dans le film lacrymal peut aussi être une autre raison.

Les yeux secs brûlent, sont rouges et sensibles. Pour de nombreuses personnes concernées, la sensation dite du grain de sable, l’impression d’’avoir un corps étranger dans l’œil, est très désagréable. Ce symptôme apparaît lorsque la surface de l’œil se dessèche. Les médecins parlent également de « syndrome sicca » en cas de sécheresse oculaire. Il survient si une trop petite quantité de liquide lacrymal est présente dans l’œil ou si la composition du liquide lacrymal est modifiée. Plusieurs causes peuvent en être responsables : problèmes de santé généraux, certaines maladies oculaires ainsi que les influences environnementales, le port de lentilles de contact, le travail de bureau, la sécheresse de l’air ambiant et bien d’autres. Toutes peuvent entraîner une rupture prématurée du film lacrymal qui recouvre généralement la surface de l’œil en la protégeant.

Liquide lacrymal – à quoi sert-il ?
Le liquide lacrymal assume de nombreuses fonctions importantes sur l’œil : en tant que lubrifiant, il permet aux paupières de glisser sans frottement sur l’œil et il évacue les corps étrangers de l’œil. En outre, le liquide lacrymal hydrate et nourrit la cornée, contribuant ainsi à repousser les agents pathogènes. Lorsque le liquide lacrymal n’hydrate plus suffisamment la surface de l’œil, de petites lésions peuvent apparaître sur la cornée. Une hydratation régulière des yeux secs n’a donc pas seulement un effet apaisant perceptible, elle prévient également d’éventuelles lésions oculaires.

Film lacrymal : multi talentueux en 3 couches
Pour la protection de la cornée, le film lacrymal est composé de 3 couches : directement sur la cornée se trouve la couche de mucine, également appelée couche mucinique. Elle stabilise le film lacrymal et le relie à la surface de la cornée. La couche intermédiaire, au-dessus, est composée d’eau à 98%. La couche lipidique, au-dessus, agit comme un manteau protecteur qui empêche l’évaporation. Lorsque la couche lipidique est perturbée et se rompt, l’évaporation du film lacrymal est plus importante. Cela se produit souvent : environ 80% des patients présentant une sécheresse oculaire ont un trouble de la phase lipidique. Il faut alors apporter des lipides au film lacrymal.

Manque de liquide lacrymal ou carence lipidique – que faire ?
Lorsque l’œil manque de liquide lacrymal, les collyres contenant de l’acide hyaluronique sont les plus adaptés. Ils hydratent la cornée et la conjonctive de la manière comparable au liquide lacrymal produit par le corps. L’acide hyaluronique est une substance naturelle présente dans les structures de l’œil humain et dans le film lacrymal, et qui est de ce fait particulièrement bien tolérée. Selon les symptômes, les collyres adaptés ont une viscosité légère, moyenne ou élevée. Une carence en lipides est probable, surtout si de nombreux agents hydratants différents ont déjà été utilisés avec un succès mitigé. Dans ce cas, des collyres contenant de l’acide hyaluronique, des lipides complémentaires et d’autres ingrédients comme la taurine sont indiqués. Ils permettent de réduire l’évaporation excessive du liquide lacrymal, de protéger les cellules de la surface de l’œil du stress oxydatif et de favoriser la normalisation du film lacrymal.

Conseils en cas de sécheresse oculaire
Souvent il est possible d’éviter les symptômes à l’avance en respectant quelques règles simples :

• Aérez régulièrement pendant au moins quelques minutes ! Cela est particulièrement important si vous séjournez souvent dans des pièces climatisées ou fortement chauffées.
• Laissez vos yeux s’évader au loin plus souvent ! Si vous travaillez beaucoup sur écran, vous devez détourner le regard de l’écran toutes les dix minutes pour regarder par la fenêtre par exemple. Clignez volontairement des yeux plusieurs fois afin de les humidifier avec le liquide lacrymal.
• Bougez souvent en plein air !
• Buvez suffisamment et respectez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes !
• Si vous utilisez des lentilles de contact, ne les portez pas trop longtemps si vos yeux sont déjà secs. Veillez à utiliser des lentilles et des produits d’entretien pour lentilles bien tolérés.

Que dire de la « viscosité » ?
En principe, plus la viscosité est faible, plus le collyre est fluide et plus il s’écoule aisément. La solution se répartit facilement, mais elle reste moins longtemps sur l’oeil car elle est « éliminée » plus rapidement. Plus la viscosité est élevée, plus le collyre est épais et moins il s’écoule avec facilité. Il reste ainsi plus longtemps sur la surface de l’oeil, ce qui permet une hydratation intensive et un soulagement durable de la douleur. Omnivision propose des collyres en 3 viscosités sous différentes formes, sans conservateur, par ex. en flacons unidoses ou en flacon SafeDrop® avec repose-doigts pratique.