Repas riches et abondants, course contre la montre, sédentarité… Entre Noël et la Saint-Sylvestre nous ne ménageons pas notre organisme, qui faiblit parfois face à tant d’excès. Pour conserver sa vitalité même en fin d’année, il suffit pourtant de respecter quelques conseils pratiques.
Fin décembre, nous traversons une période riche en émotions, mais aussi en calories ! En effet, pour faire plaisir et se faire plaisir, nos tables joliment décorées exposent foie gras, viandes et poissons en sauce, alcools et autres desserts pâtissiers très appétissants. Sans oublier les incontournables boîtes de chocolats retrouvées au pied du sapin. Pour profiter au maximum de ces moments de retrouvailles et de gourmandises, trois conseils à suivre : bien se préparer en amont, privilégier les mets de qualité et enfin, réaliser une cure détox post-fête.
Comment préparer son organisme avant les fêtes?
Nous sommes nombreux à commettre quelques excès durant la période des fêtes. Viandes, alcools, sucreries et réduction du nombre d’heures de sommeil mettent notre organisme à rude épreuve. Pour bien commencer ce marathon des fêtes de fin d’année, rien de tel qu’une bonne préparation physique! Ainsi, il est conseillé d’agir en amont en se ménageant une cure préventive destinée à purifier l’organisme avant la période d’excès. Les nutritionnistes recommandent de la commencer une semaine avant les fêtes. Au programme : allègement de son apport alimentaire et préparation de ses intestins en consommant, plus qu’à l’accoutumée, des fibres et des probiotiques (les bactéries contenues dans les produits laitiers). Comme le foie est lui aussi particulièrement sollicité pendant les repas de Noël et du jour de l’an, il est conseillé de débuter sa journée en buvant le jus d’un demi citron pressé avec de l’eau tiède. Le citron stimule la production de bile et ainsi, favorise l’élimination des graisses. Autre astuce pour renforcer sa santé hépatique: une cure de radis noir, frais ou en gélules. Soigner son hydratation devra aussi faire partie de cette cure préventive en veillant à consommer sans modération eau minérale, thé vert et tisanes, qui vont favoriser le drainage de l’organisme.
Des repas d’exception en qualité, mais pas en quantité
Pour profiter au mieux de cette trêve hivernale, synonyme de retrouvailles en famille et de convivialité, rien de mieux que de privilégier la qualité à la quantité. Cuisiner ensemble et déguster un repas de fête doit rester un plaisir. Sans oublier que ces fêtes sont l’occasion de manger certains mets d’exception au profil nutritionnel tout aussi intéressant pour la bonne santé de l’organisme. Les fruits de mer, par exemple, sont peu caloriques et ils représentent une excellente source de protéines. Ils sont riches en plus de 10 vitamines différentes, mais également en zinc, cuivre, sélénium, iode, magnésium, phosphore, fer, manganèse, sodium et calcium. Le zinc, présent en grande quantité dans les huîtres, est un oligoélément indispensable à la physiologie de notre corps et notamment dans notre capacité à nous défendre d’un point de vue immunitaire. Si vous êtes plus gourmand que gourmet, vous pouvez opter aussi pour des stratégies de remplissage d’estomac en buvant 2 à 3 verres d’eau avant de commencer le repas.
Comment bien récupérer pendant et après les fêtes?
Pendant et après ce temps de repas plus ou moins riche en calories et en aliments variés, l’objectif est de faciliter les mécanismes de la digestion. Un remède simple et naturel: le citron. En effet, plus les aliments sont gras, plus l’organisme a besoin de bile pour les digérer. C’est ici qu’intervient l’acide citrique du citron en stimulant la sécrétion de bile dans le foie. Après les fêtes et pour bien commencer l’année, quoi de mieux qu’une petite cure de désintoxication visant à se débarrasser des nombreuses toxines qui se sont accumulées au fil d’une alimentation inadéquate trop grasse et trop sucrée? Pour réaliser cette cure, quatre recommandations principales sont mises en avant: boire au minimum deux litres de liquides (eau, potages, tisanes) par jour, consommer peu de charcuteries, de produits préparés, de céréales raffinées, de laitages gras (crèmes, desserts), d’alcool et d’aliments trop sucrés (confiseries, desserts, biscuits). Au contraire, il est nécessaire de privilégier dans son assiette: les fruits (pomme, orange, citron, pamplemousse, mangue, ananas), les céréales complètes (riz, quinoa, sarrasin, pain complet), de nombreux légumes et ajouter sans restriction du persil et des fines herbes, surtout du thym et du basilic. Aussi, pour favoriser l’élimination des toxines, le Chardon-Marie, le radis noir et l’artichaut s’avèrent très efficaces. Enfin, la pratique d’une activité physique vous permettra d’oxygéner et d’épurer votre organisme. Deux semaines suffisent pour sentir les effets de cette cure «d’après fêtes».
Fêtes de fin d’année et allergies alimentaires
Pendant les fêtes, les excès alimentaires nous guettent mais aussi, pour ceux qui sont les plus sensibles, les allergies ou les intolérances alimentaires. En cas d’allergie, le système immunitaire réagit par des manifestations inflammatoires souvent brutales. À tout âge, l’allergie alimentaire peut causer des symptômes respiratoires, cutanés ou digestifs. Un choc anaphylactique peut également survenir. D’un autre côté, les intolérances alimentaires provoquent des symptômes ayant une sévérité moins importante. Contrairement aux symptômes allergiques qui surviennent immédiatement après l’ingestion de l’aliment en cause, ceux de l’intolérance au lactose ou au gluten, par exemple, apparaissent progressivement et s’installent dans la durée. Pendant les fêtes, les allergologues conseillent vivement de surveiller attentivement les menus et d’éviter de consommer les aliments susceptibles de provoquer une réaction de l’organisme. Dans le doute, mieux vaut s’abstenir d’y goûter! Alors, du cocktail au dessert, quels sont les aliments à risque? Même si c’est un grand classique, il ne faut pas oublier que l’arachide est la deuxième cause d’allergie alimentaire chez les enfants de moins de 15 ans. Du côté des fruits à coques, retrouvés parfois au moment du dessert, mieux vaut être vigilant face aux noix de cajou et de pécan, aux amandes ou aux pistaches. Ensuite, le plateau de fruits de mer, bien que très appétissant, est aussi une menace avec ses crevettes, huîtres, palourdes, crabes et langoustines. L’allergie aux crustacés se manifeste sous toutes les formes possibles: urticaire, œdème de Quincke, asthme et même troubles digestifs. Autres aliments à surveiller : le lait de vache contenu dans le fromage et les desserts comme la bûche glacée ou la bûche pâtissière. Pour les allergiques aux œufs, les spécialistes mettent en garde contre les œufs mi-cuits qui composent les meringues et glaçages. Ainsi, une lecture attentive du menu de fête s’impose pour vivre pleinement ce moment de convivialité!
Julie Paysant | Contenu & Cie
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