Les ravages liés au surpoids dans nos sociétés, alors que 800 millions de personnes souffrent de la faim sur la planète, soulignent crûment le paradoxe de l’inégalité de l’accès à la nourriture. Et quand on sait, qu’en plus, chacun d’entre nous jette à la poubelle plus de 100 kilos de nourriture par année, on réalise l’ampleur du défi à relever!
Journée mondiale de l’alimentation
Ce 16 octobre, comme chaque 16 octobre depuis 1979, les nations du monde entier célèbreront la Journée mondiale de l’alimentation. Une « célébration » sans caractère festif, hélas. Rappelons en effet les objectifs de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) :
– Éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition.
– Gestion durable des ressources naturelles, au profit des générations présentes et futures.
– Eliminer la pauvreté et favoriser le progrès social et économique pour tous.
Des objectifs loin d’être atteints sachant qu’à l’instant où paraissent ces lignes, 1 personne sur 9 dans le monde ne dispose pas d’accès permanent à la nourriture. En dépit des efforts déployés par la communauté internationale, cette situation dramatique persiste à toucher de plein fouet les pays en voie de développement. La Journée mondiale de l’alimentation est là pour nous le rappeler, à nous sociétés industrialisées, qui souffrons d’un autre type de malnutrition : la suralimentation !
Inquiétante épidémie
Lorsqu’on bénéficie de la sécurité alimentaire, il est dans la nature humaine d’oublier le rôle premier de la nourriture pour ne plus l’associer qu’au plaisir. Ajoutez-y une pincée de sédentarité et quelques publicités pour sodas et bombes caloriques en tous genres, et vous obtiendrez l’alerte que vient de lancer l’OMS au sujet de l’épidémie mondiale d’obésité. 2 milliards d’adultes en surpoids, des centaines de millions d’obèses (IMC>30), explosion des affections chroniques (diabète, cholestérol, hypertension, etc.). La Suisse n’est pas épargnée avec 40% de sa population en surpoids (selon la dernière enquête de l’Office Fédéral de la Statistique). Outre les conséquences sur la santé des personnes concernées, l’obésité a un impact économique majeur : 8 milliards de francs par an à charge des assurances, donc des ménages suisses. C’est 3 fois plus qu’en 2002, alors que dans le même intervalle, le prix des médicaments a baissé de 35%. N’en déplaise à Monsieur Prix.
Pharmacie Populaire se nourrit de bonnes intentions
Avoir faim, trop ou mal manger, le groupe Pharmacie Populaire s’efforce depuis plusieurs années d’apporter sa (modeste) contribution à ces problèmes de santé publique. Les équipes des officines genevoises prodiguent des conseils nutritionnels à leur clientèle, tiennent à leur disposition un programme d’encadrement diététique. Et un accent particulier a été mis récemment sur les micronutriments et leurs bienfaits sur le fonctionnement de l’organisme.
Pharmacie Populaire soutient d’autre part depuis de nombreuses années des associations caritatives genevoises œuvrant dans le domaine de l’aide alimentaire. Elle collabore actuellement avec les Colis du Cœur, une fondation qui distribue chaque mardi des colis-repas aux familles démunies recommandées par les services sociaux genevois. La collecte réalisée cet été dans les pharmacies du groupe Pharmacie Populaire a permis de transmettre à la fondation Colis du Cœur 512 kgs de denrées alimentaires et un chèque de CHF 2400.-. Une preuve de plus que les Genevois ont du cœur.