Passer l’été dans notre pays ouvre un vaste champ de possibilités, de la baignade à la randonnée. Il faut toutefois prendre quelques précautions lors de ces activités de plein air estivales, pour éviter les petites blessures comme les vrais dangers.
Pas besoin de partir loin pour profiter de paysages magnifiques et de plages aux eaux bleues, notre pays regorge d’endroits à découvrir ! Pour éviter les petits bobos et accidents qui peuvent gâcher une belle journée, suivez nos conseils pour des vacances d’été sereines en Suisse. Première règle : avant de pratiquer un loisir à l’extérieur, que ce soit en famille ou en solo, on n’oublie pas d’emporter une bouteille d’eau, sa crème solaire et une trousse à pharmacie. Lors de la pratique de sports en plein air comme la marche, il faut beaucoup s’hydrater, même sans ressentir la soif. Un autre conseil de base est de se munir d’un équipement adéquat. On ne se lance pas dans une randonnée avec des tongs ou des baskets de ville aux pieds, mais muni de chaussures adaptées, qui maintiennent bien la cheville pour éviter les foulures et entorses. Les grosses chaussettes permettent, elles, de prévenir les ampoules. Il est surtout important de ne pas surestimer ses capacités, et de s’attaquer à un itinéraire à son niveau.
La sécurité en montagne : attention aux mauvaises rencontres
La difficulté du parcours comme la longueur du trajet doivent être considérées de manière réaliste. Chaque année, l’association Suisse rando recense près de 9000 accidents survenant lors de marches en montagne, dont une quarantaine sont mortels. Le principal risque est de faire une chute qui ne pardonne pas, d’où l’intérêt de ne pas s’aventurer sur des sentiers trop ardus. Il convient aussi de bien réagir face à deux espèces d’animaux que l’on croise sur les sommets : les vaches et… les vipères. Les rencontres avec les premières restent tout de même plus fréquentes ! En traversant un pâturage, il faut contourner calmement le bétail, à une distance suffisante, et bien tenir les chiens en laisse. Si vous croisez un chien de berger, restez calme pour qu’il ne vous identifie pas comme une menace pour le troupeau. Croiser une vipère n’arrive pas tous les jours, mais il ne faut pas s’approcher par curiosité ! Le venin de deux espèces présentes en Suisse, la péliade et l’aspic, est dangereux pour l’homme, mais les accidents mortels restent heureusement rares. Pour éviter les mauvaises rencontres, il faut taper des pieds en marchant dans les hautes herbes, et éviter de soulever des pierres, où elles aiment se cacher, ainsi que des tas de bois.
Le risque d’insolation : à prendre au sérieux !
Le rayonnement solaire étant plus intense en montagne, le port d’un couvre-chef et de lunettes de soleil n’est pas optionnel ! L’insolation est à prendre au sérieux. Causée par les rayons UV, il s’agit d’une inflammation des méninges, à ne pas confondre avec un coup de chaleur. Là, les rayons solaires qui tapent directement sur la tête et la nuque traversent les cheveux, la peau et l’os du crâne pour atteindre le cerveau. Une température extérieure élevée, un effort physique important et un séjour en altitude accentuent les risques. Les symptômes observés sont de violents maux de tête et une sensation de raideur dans la nuque. Le premier réflexe doit être de placer la personne souffrante à l’ombre, et de lui appliquer un linge frais sur la tête (mais pas de glace !). Si des vomissements et une perte de connaissance surviennent, il faut appeler les urgences.
Baignade en eaux troubles
Les adeptes de baignade ont le choix en Suisse, entre les lacs et les rivières. Cette activité anodine présente toutefois des risques, que rappelle la Société suisse de sauvetage (SSS). La prudence exige de se méfier des courants, mais aussi des crampes. Malgré une importante baisse du nombre de victimes l’an dernier, on recensait encore en 2014 plus de 27 morts par noyade dans le pays. De nombreux cas sont imputés à l’alcool : on ne monte donc pas sur un pédalo ou on ne saute pas dans l’eau aviné, car c’est jouer avec sa vie ! Un autre risque est de nager seul sur de longues distances, loin de la berge. Même un individu entraîné n’est pas à l’abri d’une défaillance. Les crampes musculaires surviennent en particulier après un séjour prolongé dans l’eau, et plus sa température est froide, plus la durée de la séance de natation doit être écourtée. Les autres règles de base répétées par les sauveteurs sont de ne pas sauter dans des eaux troubles ou inconnues, qui peuvent cacher des dangers, comme des rochers ou une grande profondeur. Les petits enfants doivent être gardés à portée de main dans l’eau, et rester étroitement surveillés lorsqu’ils s’amusent sur les rives. Il faut aussi se méfier des accessoires flottants comme les bouées ou les planches, qui doivent être utilisées avec prudence, et jamais en eaux profondes. En respectant ces quelques consignes de sécurité, chacun pourra profiter de ses vacances au bord de l’eau, l’esprit serein !
Les 5 éléments indispensables à avoir dans son sac
Un téléphone portable
Malgré l’envie de se déconnecter du monde, un natel chargé est un outil précieux pour pouvoir appeler les secours en cas d’accident ou de problème. À garder toujours sur soi !
Kiwi
Ce fruit que certains aiment croquer au petit-déjeuner fournit un apport de vitamines C et K. Il possède aussi des propriétés anti-oxydantes et est très riche en fibres, un atout pour les personnes qui souffrent de constipation.
Des barres de céréales, des fruits secs ou du sucre de raisin
Il faut toujours avoir sous la main un encas pour contrer une éventuelle chute de la glycémie, qui peut survenir pendant ou après l’effort.
Un antiseptique et des sparadraps
Il faut pouvoir désinfecter les petites blessures, qu’il s’agisse de coupures ou d’écorchures. Pensez aussi à garder des pansements anti-ampoules au fond de votre sac !
Fraises
Ce fruit dont la saison court de mai à septembre est riche en vitamines C. La fraise est aussi une championne de la concentration en antioxydants, notamment en flavonoïdes comme les anthocyanines, qui auraient un effet protecteur contre le cancer.
Des antidouleurs
Ayez à portée de main un antidouleur pour calmer maux de tête ou douleurs musculaires. S’ils contiennent de l’aspirine, vérifiez que personne dans votre groupe n’y est allergique.
Tatiana Tissot | Contenu & Cie