… il ne faudrait surtout pas l’inventer ! Douleurs intenses dans le bas-ventre et sensations de brûlures, l’infection urinaire est un véritable poison, qui concerne la plupart des femmes au moins une fois dans leur vie.
Féminin pluriel
Sur 100 cas d’infections de la vessie, seuls 2 frappent des hommes. Cette inégalité sexiste s’explique facilement par la différence anatomique des organes concernés : chez la femme, la plus grande proximité du conduit urinaire avec l’orifice anal permet aux bactéries intestinales un passage aisé vers l’urètre pour aller coloniser la vessie. D’autant plus facilement que l’urètre féminin, ce canal qui met en relation la vessie avec l’extérieur, ne mesure que 3cm, cinq fois plus court que chez l’homme. La réaction inflammatoire qui s’ensuit est à l’origine des symptômes typiques de cette affection, qui altère considérablement le bien-être et qui ne doit pas être sous-estimée. Mal soigné, le trouble peut en effet atteindre les reins et dégénérer en pyélonéphrite.
Erreur de genèse
Tout ce qui favorise le transfert de bactéries vers la zone urogénitale peut déclencher une cystite. L’activité sexuelle en représente en grand classique, on parle même de « cystite de la lune de miel ». Par contre la cystite n’est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible puisqu’il s’agit de la dissémination de ses propres bactéries, une auto-transmission. De multiples autres causes de contamination sont encore recensées : un manque d’hygiène intime, évidemment, mais aussi un excès d’hygiène, qui peut perturber l’équilibre fragile de cette région. Les règles, la ménopause, la grossesse, ou encore des traitements hormonaux ou antibiotiques sont quant à eux susceptibles de modifier l’écosystème local et laisser ainsi le champ libre aux bactéries pathogènes.
Réagir à bon escient
La première des choses à faire est de s’assurer qu’il s’agit bien d’une infection urinaire. Même si les symptômes laissent peu de place au doute, on trouve en pharmacie des bandelettes qui permettent de mettre en évidence dans les urines la présence de globules blancs et de nitrites, signes d’inflammation et de contamination bactérienne. Ces tests sont aussi utiles après le traitement pour confirmer la guérison.
En cas de résultat positif, une consultation médicale rapide est généralement recommandée, en particulier :
– pendant la grossesse,
– s’il s’agit d’un premier épisode,
– en présence de température : dans ce cas, le problème est probablement plus complexe car une simple cystite ne provoque pas de fièvre,
– en cas de douleurs au niveau lombaire, évoquant une atteinte rénale,
– lorsque les symptômes durent depuis plus de trois jours,
– chez un diabétique
En l’absence de ces signaux d’alerte et si les manifestations sont supportables, on peut envisager d’initialiser soi-même un traitement.
Automédication ? Oui, mais :
Souvent, le premier (mauvais) réflexe consiste à moins boire pour aller moins souvent uriner et donc avoir moins de brûlures à la miction. C’est une erreur car d’une part les douleurs sont plus intenses lorsque les urines sont plus concentrées, et d’autre part, boire beaucoup permet d’éviter la stagnation des agents infectieux dans la vessie.
Ensuite, on peut s’attaquer aux douleurs par la prise d’analgésiques et d’anti-inflammatoires classiques, type paracétamol, ibuprofène, etc.
Quant aux traitements spécifiques disponibles sans ordonnance, il s’agit principalement de médicaments à base de plantes. Certaines d’entre elles ont en effet démontré une activité antiseptique urinaire intéressante, en particulier la busserole (voir encadré) ou l’huile essentielle de tea-trea, cette dernière s’utilisant en massage du bas-ventre, diluée dans un peu d’huile d’amande. Et pour augmenter le drainage des voies urinaires, on utilise l’une des nombreuses plantes qui ont des propriétés diurétiques, comme le genièvre, l’orthosiphon ou le pissenlit.
Il va de soi que si les symptômes s’aggravent ou se prolongent plus de quelques jours, une consultation médicale s’impose. De même, pour les cystites à répétition, même s’il n’est pas rare que le médecin prescrive à l’avance un antibiotique en réserve, des investigations sont à mener pour essayer d’en déterminer l’origine.
Les six commandements de la prévention :
1. Tu videras ta vessie après un rapport sexuel.
2. Tu t’essuieras d’avant en arrière après être allé à selle.
3. Tu ne porteras point de pantalons trop serrés, ni de sous-vêtements en matière synthétique. Tu ne garderas pas non plus sur toi un maillot de bain mouillé.
4. Tu achèteras en pharmacie des produits spécifiques pour l’hygiène intime.
5. Tu ingéreras quotidiennement une préparation d’airelle ou de canneberge afin d’empêcher les bactéries d’adhérer à la paroi de la vessie.
6. Tu rééquilibreras ta flore bactérienne locale par une cure de probiotiques.
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Kinnikinnick: késako ?
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C’est sous cette dénomination poétique que les Amérindiens connaissent le raisin d’ours ou busserole. Parmi les nombreuses plantes utilisées dans le traitement des infections des voies urinaires, la busserole/raisin d’ours/kinnikinnick se distingue par ses propriétés antiseptiques urinaires exceptionnelles. Ses feuilles sont en effet riches en arbutine, une substance particulièrement efficace contre l’Escherichia Coli, la bactérie intestinale responsable de la majorité des cystites. Les feuilles de busserole contiennent également des composants aux propriétés anti-inflammatoires et diurétiques. La busserole est disponible sans ordonnance en pharmacie et peut être administrée sous forme de tisane, de gouttes ou de comprimés. Cette dernière présentation est à privilégier en cas de crise, car elle permet un dosage mieux standardisé et plus concentré en principes actifs (par exemple Cystinol).
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Pour les cystites légères et récidivantes, il existe maintenant une solution alternative dans le cas où les remèdes maison ne sont pas suffisamment efficaces et que l’on désire éviter l’utilisation d’antibiotiques:
Cystinol, un produit à base de plantes contenant un extrait sec de feuilles de busserole fortement dosé possédant un effet antibactérien et anti-inflammatoire, traite les infections légères, également récidivantes, des voies urinaires inférieures avec douceur et efficacité.
Veuillez lire la notice d’emballage.
Medinova AG, CH-8050 Zurich
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