Courir, marcher ou tout simplement bouger devient un calvaire… A partir d’un certain âge, les douleurs articulaires rythment le quotidien des malades de l’arthrose.
L’arthrose est à l’origine de fortes douleurs au niveau des articulations. L’une de ses formes les plus courantes, la gonarthrose, s’attaque au genou. Elle touche deux tiers des cas.
Un mal très répandu
Première cause de consultations après les maladies cardio- vasculaires, l’arthrose concerne 8% de la population des pays développés. Elle apparaît en général entre 40 et 50 ans et devient courante après 65 ans, une personne sur deux étant alors concernée. Cette affection chronique et dégénérative est due à l’usure du cartilage qui d’abord s’effrite, puis disparaît. Du tissu osseux supplémentaire est alors produit autour des articulations, entraînant progressivement de possibles déformations et excroissances. Mais l’arthrose se caractérise surtout par des douleurs qui progressent à mesure que les symptômes s’aggravent et que la maladie se développe. Plus ou moins chroniques et persistantes, ces douleurs peuvent être d’ordre mécanique (lorsque le corps ou la région concernée est en mouvement) ou d’origine inflammatoire.
Le genou, ce talon d’Achille Rien qu’en Suisse, près de 600’000 personnes seraient atteintes d’arthrose, et les spécialistes d’observer une tendance à la hausse qui devrait s’accentuer dans les années à venir. En cause, le vieillissement de la population des pays occidentaux, mais aussi l’augmentation de personnes atteintes d’obésité, touchées par l’arthrose de façon précoce. Car comme le temps qui fi nit inéluctablement par user les cartilages, le
Le genou, ce talon d’Achille
Rien qu’en Suisse, près de 600’000 personnes seraient atteintes d’arthrose, et les spécialistes d’observer une tendance à la hausse qui devrait s’accentuer dans les années à venir. En cause, le vieillissement de la population des pays occidentaux, mais aussi l’augmentation de personnes atteintes d’obésité, touchées par l’arthrose de façon précoce. Car comme le temps qui fi nit inéluctablement par user les cartilages, le surpoids massif nuit gravement aux articulations qui doivent le supporter. Les hanches, la colonne vertébrale et les genoux, qui assurent l’ancrage de notre corps en position verticale, sont les régions du corps les plus touchées. Couramment appelée gonarthrose, l’arthrose du genou en est – avec la coxarthrose qui concerne les hanches – la forme la plus fréquente. Elle affecte d’ailleurs deux tiers des cas recensés et notamment les sportifs qui, à force de mouvements brusques et répétitifs, développent une usure prématurée des cartilages situés dans cette région. A terme, la gonarthrose peut entraîner des diffi cultés à se déplacer.
Les hanches, la colonne vertébrale et les genoux sont les régions les plus touchées par l’arthrose.
Le sport au secours de l’arthrose
Limiter la progression de l’arthrose et soulager les douleurs qu’elle engendre sont des combats à mener quotidiennement pour les personnes atteintes. La sédentarité et l’arrêt d’activité physique encourageant le développement de la maladie, le premier bon geste consiste justement à continuer de bouger ! Certains sports comme la course à pied, l’athlétisme, les sports de ballon sollicitent trop les articulations : ils sont évidemment à proscrire. Les activités « douces » telles que la marche à pied, le vélo, la natation, le yoga et l’aquagym permettent de conserver sa fl exibilité articulaire et sa souplesse. Outre son impact bénéfi que sur l’ensemble du corps, le renforcement musculaire produit par l’activité physique a pour effet de protéger les articulations sur le long terme. Pour prévenir l’aggravation de l’arthrose débutante, soulager les douleurs et combattre les déformations dans les cas plus avancés, il est enfi n conseillé de pratiquer quotidiennement des exercices d’entretien articulaire.
Le renforcement musculaire produit par l’activité physique a pour effet de protéger les articulations.
Les anti-infl ammatoires sous forme de patchs
Les analgésiques font partie du traitement de base en cas de douleurs articulaires, liées à l’arthrose ou à d’autres maladies. Mais voilà, consommés fréquemment, les anti-infl ammatoires s’en prennent à la muqueuse de l’estomac. La bonne alternative aux remèdes oraux sont les patchs cutanés qui diffusent localement et sur plusieurs heures des substances analgésiques comme le diclofénac. Dans le cas d’une gonarthrose, on appliquera ce tissu adhésif au niveau du genou matin et soir. On diminuera ainsi l’ingestion de médicaments pour une meilleure santé.
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Le conseil de Pharmacie Populaire
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Attention au surpoids !
Le poids est l’un des plus grands facteurs de risque dans le développement et l’aggravation des douleurs articulaires. Il est donc vivement conseillé d’adopter une alimentation équilibrée pour éviter tout prise de poids ou de limiter ses apports alimentaires si l’on est déjà en surpoids.
Un régime riche en antioxydants et minéraux – huiles d’olive et de colza, poissons gras, choux en tous genres, baies et fruits rouges, gingembre et curcuma –, associés aux propriétés analgésiques et anti-inflammatoires de plantes telles que la reine des prés et la prêle constitue un vrai bouclier contre l’arthrose.
Egalement efficaces, la chondroïtine et le glucosamine, deux molécules aux vertus chondroprotectrices – qui protègent les articulations –, existent sous formes de compléments alimentaires. Des patchs contenant des substances analgésiques permettent aussi de soulager les douleurs de façon ciblée.
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Aurélia BREGNAC/Contenu & Cie