www.pharmaciepopulaire.ch
www.pharmaciepopulaire.ch >
Chercher
Officines
Officines
Gestion des données
Gestion des données
Compte personnel
Compte personnel
Pharmacie Populaire Santé Mieux-Être
  • Accueil
  • Activités
    • Newsletter du mois
    • Actions
      • Mots fléchés
      • Concours du mois
  • Journal
  • Mesures Santé Mieux-Être
  • Compte fidélité
    • Devenir membre
    • Carte fidélité Contraception
  • Accueil
  • Activités
    • Soutien caritatif 2017
    • Newsletter du mois
    • Actions
    • En pharmacie
    • Concours
      • Mots fléchés
      • Concours du mois
  • Journal
  • Mesures Santé Mieux-Être
  • Compte fidélité
    • Devenir membre
    • Carte fidélité Contraception
    • Carte Santé Mieux-Être

Newsletter du mois

AccueilNewsletter du mois

Ménopause et andropause: un gros bouleversement pour l’organisme


Le système endocrinien se compose d’une dizaine de glandes et d’organes, qui à travers les hormones qu’ils sécrètent, régulent les fonctions essentielles du corps. Bien que petit en volume (quelques grammes de tissu au total), il a un impact majeur sur l’organisme et ce, tout au long de la vie. À partir de la cinquantaine, les taux hormonaux varient. S’ensuivent, chez les deux sexes, des symptômes plus ou moins marqués. Ce dossier fait le point sur cette période parfois difficile à vivre.


Le saviez-vous?

Autour de la cinquantaine
La ménopause est définie comme l’arrêt des règles (aménorrhée) depuis plus d’un an, sans cause identifiée. Elle résulte de l’arrêt du cycle ovarien. Le phénomène est progressif: le stock d’ovocytes diminue peu à peu, à chaque cycle. À la ménopause, qui survient généralement vers l’âge de 50 ans, moins de 1000 sont encore présents dans les ovaires (contre 600’000 à 700’000 à la puberté). Elle s’accompagne d’une baisse significative des concentrations d’œstrogènes circulants, tandis que la production de progestérone cesse.

Toutes et tous concernés
L’andropause – que l’on qualifie plutôt de «défi- cit androgénique lié à l’âge» (DALA) – n’est pas universelle. Le taux de testostérone commence à baisser lentement dès 40 ans et après 70 ans, environ 30 à 40% des hommes présentent un taux de testostérone significativement bas. Ils ne sont néanmoins qu’une minorité à souffrir de symptômes typiques. Les femmes, en revanche, sont toutes affectées d’une manière ou d’une autre par la ménopause; la nature et l’intensité des symptômes sont très variables d’une femme à l’autre.

Les hommes aussi!
Environ 5 à 10% des hommes de plus de 60 ans peuvent connaître un trouble similaire à la ménopause, nommé «andropause», lié à la diminution progressive des hormones androgènes (en particulier la testostérone). Il peut se manifester par une baisse de libido, une dysfonction érectile, un développement excessif des glandes mammaires, une nette perte de masse musculaire et osseuse et/ou une augmentation du tour de taille. Les hommes concernés peuvent également présenter de troubles de l’humeur (irritabilité, dépression, etc.) et de l’attention.

Un âge immuable
L’âge de la puberté tend à diminuer au fil des générations, notamment chez les filles. En cause: le surpoids et l’obésité infantiles (qui accélèrent l’arrivée de la puberté), l’exposition aux perturba- teurs endocriniens (bisphénol A, phtalates, pesticides, etc.) qui interférent avec les hormones, ou encore des facteurs psychosociaux. À l’inverse, l’âge de la ménopause reste invariable: c’est parce qu’il s’agit d’un processus biologique interne et programmé – l’épuisement du stock d’ovocytes – qui lui, est beaucoup moins sensible aux changements de mode de vie.

 

Prêter attention aux premiers signes

À l’approche de la ménopause, la sécrétion hormonale se fait relativement anarchique. C’est ce qui explique les symptômes de «périménopause». De même, dès que le taux de testostérone baisse, les hommes peuvent ressentir un certain inconfort.

Une période de transition
Deux à quatre ans avant la ménopause, les règles deviennent irrégulières et plus ou moins abondantes, le syndrome pré- menstruel est plus marqué (seins douloureux, irritabilité), les premières bouffées de chaleur et sueurs nocturnes arrivent. On observe aussi une prise de poids. Chez les hommes, il n’existe pas vraiment de «périandropause», car le phénomène est beaucoup plus progressif (et la production de testostérone ne cesse jamais). En outre, l’andropause ne touche pas tous les hommes de la même façon, ni au même âge.

Bouger pour limiter les symptômes
Une consultation médicale s’impose si les symptômes nuisent à la qualité de vie. En période de périménopause, comme en cas de déficit important de testostérone, un traitement hormonal faiblement dosé peut soulager les troubles. Par ailleurs, plusieurs comportements peuvent aider à mieux vivre ces périodes, pour les deux sexes: cesser de fumer, réduire la consommation d’alcool, adopter une alimentation saine et équilibrée, faire régulièrement de l’exercice physique et favoriser une bonne hygiène de sommeil.

Mieux vivre la ménopause au quotidien

La ménopause n’est pas une maladie, elle marque la fin de la fertilité et s’accompagne parfois de troubles physiques ou émotionnels impactant la qualité de vie.

Symptômes fréquents observés
La majorité des femmes ressentent des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, de la fatigue ou de l’irritabilité. Ces signes résultent de la chute des œstrogènes. D’autres symptômes, comme la chute de cheveux, la sécheresse de la peau et des muqueuses, sont fréquents. Ils peuvent causer des douleurs pendant les rapports et un inconfort général. Troubles du sommeil, anxiété, troubles de l’attention ou repli sur soi impactent aussi le quotidien et méritent une attention réelle.

Impact sur la vie personnelle
Les effets de la ménopause ne se limitent pas au corps : la qualité de vie globale peut en être profondément altérée. Fatigue chronique et profonde, tensions émotionnelles ou baisse de la libido influencent les relations interpersonnelles. Des difficultés à accomplir des tâches simples, à se concentrer (brouillard mental), ou à rester positive peuvent apparaître. Il est important de ne pas rester seule et d’oser en parler à un professionnel.

Le rôle d’un mode de vie sain
Un mode de vie équilibré est une base indispensable pour bien traverser la ménopause. Une alimentation riche en calcium, fibres, bonnes graisses et protéines est recommandée. Pratiquer une activité physique régulière, comme la marche ou le yoga, aide à conserver une bonne densité osseuse, à réguler le stress et à stabiliser le poids. Dormir suffisamment, bien s’hydrater, éviter le tabac et réduire l’alcool peuvent aussi faire une grande différence au quotidien.

Substances naturelles utiles
L’écorce de pin, riche en OPC, a montré des effets positifs sur la peau, la micro-circulation, les troubles de l’humeur et la fatigue. Elle agit aussi comme antioxydant et soutient la concentration. L’extrait de chêne, par sa richesse en roburines, est un allié reconnu contre la fatigue physique et mentale : il améliore la mémoire et redonne de l’élan. Le thé vert, quant à lui, contient de la L-théanine qui favorise l’humeur, le sommeil réparateur et le bien-être mental.

Vitamines et bien-être global
Certaines vitamines jouent un rôle fondamental. La vitamine D3, souvent défici- taire, est cruciale pour les os, l’immunité, les muscles et le système nerveux. Les vitamines B6, B12 et l’acide folique réduisent la fatigue, soutiennent la mé- moire, améliorent l’humeur et favorisent la résistance au stress. Ces nutriments doivent être apportés régulièrement. Des cures de soutien bien menées, peuvent être faite sur au moins 8 semaines et contribuent à restaurer l’équilibre général.

Favoriser l’assimilation optimale
L’efficacité d’un complément alimentaire dépend de sa forme d’administration. Les comprimés traditionnels ont souvent une faible biodisponibilité, de 3 à 6%. En revanche, certaines formes modernes, comme les pâtes à mâcher, permettent une absorption plus rapide et efficace par la bouche, atteignant 15 à 25%. Ce mode d’assimilation améliore les résultats et convient particulièrement aux femmes cherchant des effets visibles sans alourdir leur quotidien.

Ménopause et Covid, une liaison dangereuse… ou pas

Entre observations troublantes et hypothèses plus ou moins solides, qu’en est-il, bientôt six ans après le début de la pandémie, des soupçons d’interférences entre maladie à coronavirus et ménopause?

Des faits, rien que des faits
La ménopause est une phase naturelle de la vie des femmes, pas une maladie. Elle se manifeste néanmoins par un certain nombre de symptômes liés à l’arrêt progressif de la production d’œstrogènes. En résultent des troubles de l’humeur, des bouffées de chaleur, des sueurs, de la sécheresse des muqueuses, des perturbations du sommeil, pour ne citer que les plus courants.

Quant aux dommages provoqués par le Covid, ils se concentrent sur les voies respiratoires et la sphère ORL, les typiques pertes de goût et d’odorat, et parfois des atteintes gastro-intestinales ou cutanées. Difficile donc de trouver des similitudes entre les symptômes de la ménopause et du Covid. Sauf si l’on tourne le regard du côté du «Covid long», un syndrome qui persiste des semaines, voire des mois après la phase aiguë, et qui touche environ 3,5% de la population. Or on constate que la majorité des victimes de Covid long sont des femmes, que la moyenne d’âge se situe entre 45 et 50 ans, et que, en plus des symptômes classiques ci- tés plus haut, des troubles qui s’apparentent à ceux de la pré-ménopause sont fréquemment cités, comme des douleurs articulaires, une sensation d’épuisement, ou de l’anxiété. Alors pour interpréter les analogies manifestes entre Covid long et pré-ménopause, essayons de comprendre comment ces deux états en apparence si différents pourraient s’influencer l’un l’autre.

Du rôle des hormones féminines sur le Covid
C’est un fait : les œstrogènes améliorent la qualité et l’intensité de la réponse immunitaire. Un avantage qui explique, en partie, pourquoi les femmes ont été moins touchées par les formes sévères d’infections à SARS-Cov-2 pendant la pandémie. Mais cet avantage peut se transformer en inconvénient si le système immunitaire reste mobilisé plus longtemps que nécessaire. Des réactions inopportunes, de type inflammation chronique ou autre, sont susceptibles d’apparaître dans tout l’organisme et perdurer, comme cela se passe dans le cas du Covid long. Ce n’est pas un hasard si les maladies auto-immunes (sclérose en plaque, lupus, polyarthrite rhumatoïde, etc.) affectent quatre fois plus de femmes que d’hommes ! En très résumé, les hormones féminines participent à réduire la gravité, mais à prolonger la durée.

Du rôle du Covid sur les hormones féminines
Environ une femme sur six dit avoir observé un cycle menstruel plus long, plus abondant ou plus douloureux après avoir eu le Covid, sans que l’on sache si c’est le virus qui est en cause, ou le stress occasionné par la situation. En ce qui concerne la fertilité, il n’a pas été démontré d’impact suite à une infection à coronavirus, même si en théorie, le système reproducteur féminin est conçu pour éviter de tomber enceinte pendant une infection. Quant aux témoignages de ménopauses précoces provoquées par le Covid, ils existent et sont pris au sérieux. Mais à ce jour, aucun lien de causalité n’a pas pu être établi par la science. Les spécialistes considèrent en outre que la probabilité qu’une ménopause précoce soit déclenchée par une infection, quelle qu’elle soit, est extrême- ment faible. A noter toutefois que l’origine de plus de la moitié des ménopauses précoces reste inexpliquée…

Et le vaccin là-dedans ?
Comme tous les vaccins, celui contre le Covid n’a pas échappé à son lot de rumeurs tenaces et farfelues. Et comme tous les vaccins, celui contre le Covid présente des effets secondaires indiscutables. Outre les effets indésirables classiques (sensibilité au point d’injection, fatigue, etc.), on peut mentionner des gonflements parfois importants sur le bras vacciné, des troubles menstruels, ou encore des myocardites chez de jeunes adultes. Ces effets indésirables sont rares, souvent bénins, faciles à traiter, et, inutile de le rappeler, infiniment moins dangereux qu’une «vraie» infection. En ce qui concerne la ménopause, aucune donnée significative ne permet d’imaginer une quelconque relation avec la vaccination contre le Covid, qui, rappelons-le, reste recommandée aux femmes enceintes ou souhaitant le devenir.

En conclusion
Nulle autre infection n’a été autant scrutée, analysée, commentée, étudiée, que celle à SARS-Cov-2. Et pour cause, la planète entière en a souffert, produisant une quantité exceptionnelle de statistiques, de données, d’avancées scientifiques, mais aussi de coïncidences et de théories aléatoires. En ce qui concerne l’interaction entre Covid et ménopause, rien à ce jour ne vient corroborer l’implication spécifique du coronavirus sur le déclenchement d’une ménopause. En revanche, les changements hormonaux pré- cédant la ménopause sont un facteur d’instabilité de la réponse immunitaire favorable à l’installation d’un Covid long. Ensuite, une fois la ménopause dépassée, femmes et hommes se retrouvent sur pied d’égalité par rapport aux conséquences d’une infection à coronavirus !

Vaccination Covid


 

Ne manquez pas les actualités, les offres ou les concours du mois en vous abonnant à la newsletter Santé Mieux-Être.

* indications requises

Vous pouvez vous désinscrire à tout moment de cette liste de diffusion en cliquant sur le lien figurant dans le pied de page de nos newsletters. Pour plus d’informations sur nos pratiques en matière de protection de la vie privée, veuillez consulter cette page. Nous utilisons Mailchimp comme plateforme marketing. En vous abonnant, vous acceptez que les information ci-dessus soient traitées par ce service. Visitez le site de Mailchimp pour connaitre les pratiques de ce service en matière de gestion des données personnelles.


Choose your impact 2025

 
 
Découvrez les nombreux avantages de la carte Santé Mieux-Être.

Carte de membre
Santé Mieux-Être

Ouvrez gratuitement un compte pour recevoir votre carte Santé Mieux-Être.
Newsletter Santé Mieux-Être

Newsletter

Inscrivez-vous en ligne pour recevoir les dernières actualités, des conseils pour votre Santé & Mieux-Être et les offres du mois.
Retrouvez chaque mois nos offres exclusives sur une sélection de produits

Offres du mois

Retrouvez chaque mois nos offres exclusives sur une sélection de produits.

Accueil

Devenir membre

Journal

Compte personnel

Offcines

pharmaciepopulaire.ch

Confidentialité

Gestion des données

Contact

Pharmacies

Direction et administration

Emplois